Corrigé disponible Imaginez un personnage désenchanté, comme le sont ceux des extraits du corpus, en raison d'une désillusion d'ordre sentimental,...

« Corrigé disponible Imaginez un personnage désenchanté, comme le sont ceux des extraits du corpus, en raison d'une désillusion d'ordre sentimental, professionnel, ou existentiel, à votre choix, et rédigez son monologue. À vous de choisir la cause du désenchantement : - vous êtes délaissé(e) par votre âme sœur ; - vous avez été trompé(e) ; - vous avez été quitté pour votre meilleur(e) ami(e) ; - vous êtes bon professionnellement parlant mais on vous refuse toute augmentation / vous n’êtes pas reconnu / vos talents passent inaperçus… ; - qu’allez-vous devenir (ex : vous rêviez d’être pianiste professionnel mais votre médecin vous a expliqué que vous avez un grave problème à l’index => carrière impossible ; vous avez tout fait pour devenir skieur / footballeur / danseuse / gymnaste professionnel : mais vous avez un problème au genou => carrière et rêve impossibles, etc.) ; - comment être heureux et avoir confiance en soi quand on sait que ses parents préfèrent la petite sœur ou le petit frère ; … Il serait bon de mettre des petites remarques qui montreraient que votre personnage n’a plus d’illusions… Vous pouvez aussi ajouter des didascalies : se levant, s’asseyant, essuyant une larme… Donnez un nom à votre personnage. Afin d’exprimer avec plus de force votre désenchantement, n’hésitez pas à introduire des points de suspension, des « ah… » et des points d’exclamations ou même des questions rhétoriques. Voici trois exemples de passages de votre monologue avec des thèmes différents.

À vous de vous en inspirer, d’en continuer un qui vous intéresse… – Voilà… Elle est partie… Elle ne reviendra pas.

Je suis seul maintenant.

Elle est heureuse sans moi… Voilà.

La vie commence bien.

J’ai vingt ans et un gros chagrin.

Dans vingt ans, j’en rirai peut-être, me rappelant ma peine juvénile.

Mais pour l’instant, je n’ai pas quarante ans, j’en ai vingt et celle que j’aime plus que tout m’a quitté pour un autre.

Et quel autre ! Il est beau, il est intelligent.

Il fait sa médecine, il joue très bien au tennis, il a un sourire éclatant.

C’est ce qu’elle m’a dit.

Elle semble si heureuse, si épanouie… Je devrais être content, content pour elle que j’aime et qui sourit.

Entre nous, malgré l’amour que je lui porte, il y avait souvent, trop souvent des disputes, des pleurs.

Mon cœur se retournait à chaque larme qu’elle versait.

Maintenant, elle a les yeux qui pétillent.

Comme lors de notre première rencontre… […] Je ne pense pas que je serai à nouveau heureux.

Je ne peux pas être heureux sans elle. Et si jamais j’avais le malheur d’aimer à nouveau… Je souffrirai.... »