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Corrigé disponible Influence de la littérature dans la vie. La littérature doit-elle influencer le lecteur, peut-elle l’influencer. Est-ce aux livres...

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« Corrigé disponible Influence de la littérature dans la vie.

La littérature doit-elle influencer le lecteur, peut-elle l’influencer.

Est-ce aux livres (et donc, aux auteurs) de forger l’esprit de son lecteur ? I- Le livre : l’univers de la fiction, un univers qui n’est pas celui de la vie. A- Le désir du lecteur, le plaisir de la lecture Le lecteur, en prenant un livre, veut s’évader, sortir du quotidien et de la réalité.

La littérature fait oublier les soucis l’espace du temps de la lecture le réel.

Évasion. • Cf.

les robinsonnades du XIXe siècle : Les Nouveaux Robinsons suisses et toute la vogue des histoires qui se déroulent sur une île déserte loin de tout.

Exotisme. • Texte (poème, roman…) => émotion esthétique, communion humaine.

Le texte nous touche : enthousiasme, indignation.

Catharsis.

Universalité du message : Le Petit Prince de Saint Exupéry, « Mon rêve familier »… Pouvoir émotionnel du travail de l’écrivain. ∆) Malgré l’avis de Voltaire (« Un livre n’est excusable qu’autant qu’il apprend quelque chose »), la littérature, par un travail sur la forme, sur la recherche du beau, des sonorités mais aussi par les évocations, les descriptions, peut offrir simplement le placere au lecteur. B- Un livre, une œuvre de fiction • Le livre peut difficilement vouloir faire réfléchir son lecteur sur la vie, la réalité car il n’est que fiction.

Maupassant : Préface de Pierre et Jean => « Faire vrai consiste à donner l’illusion complète du vrai ».Si le romancier racontait vraiment tout, les menus détails… le lecteur se lasserait.

Le romancier devrait donc éliminer tout ce qui est répétitif, banal… sinon son livre deviendrait insipide. • Vérité : pour que le lecteur sente que le message est une vérité, lui apparaisse comme une vérité => l’auteur doit argumenter et bien organiser son texte.

Véritable travail de l’écrivain.

Donner l’illusion du vrai.

Ex : Choix des différentes focalisations => permet de garder le suspense et de maintenir l’attention du lecteur.

Focalisation est également un moyen de mettre en avant un personnage.

Ex : Pierre in Pierre et Jean => véritable héros fictif, intelligent, capable de mener une enquête.

Pierre vit une expérience unique, réfléchit et analyse le présent et le passé.

Le narrateur a donc pris soin de sélectionner les éléments qu’il voulait que le lecteur connaisse. => Le livre est bien loin de la réalité – qu’il refuse parfois.

Cf.

Théorie de « l’Art pour l’Art ». C- Un réalisme à remettre en question • « Or, nous formons la plupart de nos idées et souvent les plus justes, dans les livres » disait Benda. Cependant, la parole de l’écrivain n’est pas toujours juste et elle peut même être remise en question. • Même si les naturalistes représentent avec soin les milieux sociaux, ils le font dans un but moralisateur.

Dans les Rougon-Macquart, la vision est très pessimiste (les personnages sont mauvais, le vice règne…).

La vie sous le Second Empire devait avoir bien sûr de mauvais côtés mais pas que des mauvais côtés.

Il s’agit donc d’une vision pessimiste de la réalité.

Ce n’est pas objectif même si le style se veut ainsi (grande précision, détails abondants...) • Dans Pierre et Jean et dans beaucoup de nouvelles de Maupassant => pessimisme et misogynie de l’auteur sont perceptibles.

Cf.

la manière dont il parle des femme, sa vision négative du mariage et la présentation qu’il donne des gens en règle général. • La littérature engagée peut servir un pouvoir contestable.

Ex : évoquez tous les auteurs qui ont soutenu les régimes totalitaires.

Ex : Brasillach, écrivain français, fasciste convaincu, réclamait un fascisme à la française, partisan de la victoire de l'Allemagne => fusillé à la Libération. • Attention à l’influence que peuvent prendre certains textes littéraire.

Cf.

l’influence des Châtiments de Victor Hugo sur la mémoire de Napoléon III – il a fallu attendre de nombreuses décennies pour que les historiens ne voient pas dans l’empereur que le « petit », le « sanguinaire » décrit par le poète. ∆) Le livre est le domaine de la fiction.

Loin de la vie, il détend le lecteur, le fait voyager en imagination mais il ne le fait pas réfléchir car il est coupé de la réalité.

De plus, la parole de l’écrivain, ses idées sont loin d’être toujours justes… II- La littérature engagée : un art qui s’ancre dans la réalité Sartre : « Nous ne voulons pas avoir honte d'écrire et nous n'avons pas envie de parler pour ne rien dire.

(...) nous voulons que l'écrivain embrasse étroitement son époque ». Toutefois depuis très longtemps, les écrivains utilisent leurs œuvres à des fins « sociale », en intervenant et/ou dénonçant certains abus de la société dans leurs écrits. A- Les moralistes et les essayistes • Le lieu privilégié de l’expression et du développement des idées abstraites => l’essai. • Domaine : histoire, économie, politique, science, pédagogie…=> forme d’un article étoffé, d’un traité, d’un livre d’histoire, de mémoires, d’une étude, d’une discussion philosophique, d’une lettre ouverte, d’un pamphlet...

=>discours délibératif où l’auteur affiche souvent son point de vue => registre didactique puisqu’il propose un enseignement ou un partage de connaissances en un discours structuré – plan rigoureux, thématique, analytique, logique sur un sujet précis. B- La littérature de combat • Souvent dans l’histoire, les écrivains sont intervenus dans la vie publique.

Développez un exemple : •Cf.

Manifeste d’Eluard => préface du recueil L’Honneur des poètes (1943, Éditions de Minuit –maison d’édition clandestine).

Plaidoyer pour la poésie engagée, comme arme ; mission qu’il confère à la poésie : elle « crie, accuse, espère ». • Engagement politique.

Hugo : Les Châtiments, lutte contre Napoléon III (se moque de lui « petit, petit, petit », « le singe » et le montre comme un ogre sanguinaire).

Hugo a usé de toutes les formes de la poésie de la plus noble (épopée) à la plus familière (chansons).

Châtiments : beaucoup de chansons pour que les textes se retiennent mieux. Ex : « Souvenir de la nuit du 4 » => poème très touchant, le lecteur est influencé (talent de conteur, de poète, images de la vie quotidienne, du désespoir de la vieille femme, de l’injustice…=> arme rhétorique). • Autres ex : Les Tragiques de d’Aubigné / poètes de la « négritude », tels Senghor ou Césaire, qui ont fait entendre le cri de révolte du peuple noir bafoué, nié, réduit naguère à l’esclavage ou à des formes tout aussi inhumaines d’asservissement. C- La littérature, l’écrivain et la société Cf.

Sartre dans Les Mots : « Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée ». • Au XIXe siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices sociales.

Prenez un exemple dans votre corpus, culture… est développez-le.

Cf.

Hugo qui dénonce la misère (Les Misérables) mais aussi la peine de mort (Claude Gueux ; Le Dernier jour d’un condamné).

Cf.

naturalisme de Zola : montre toutes les corruptions, pauvreté, mauvaises conditions de travail… sous le Second Empire.

Rhinocéros.... »

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