Corrigé disponible Jacques Ambrosini bénéficie d'une permission de guerre de quarante huit heures et décide de la passer chez son...
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Corrigé
disponible
Jacques Ambrosini bénéficie d'une permission de guerre de quarante huit heures
et décide de la passer chez son frère.
Imaginez la lettre écrite par ce dernier à
leurs parents où il raconte l'état dans lequel il a retrouvé Jacques et ce qu'ils ont
fait durant ce week-end.
Votre récit devra comporter au moins 20 lignes et vous
utiliserez les temps du discours.
Temps du discours > présent, imparfait, passé composé, futur + utilisation des 1e et 2e
personnes.
« Lundi 15 octobre 1915
Chère Maman, cher Papa,
J’espère que vous vous portez bien et que vous avez de quoi vous faire de bons repas.
Comme vous le savez, j’ai vu notre Jacques ce week-end et j’imagine bien que vous
attendez ma lettre avec impatience.
Je suis allé le chercher à la Gare de l’Est samedi matin.
Il y avait un peu de monde sur le
quai mais je l’ai reconnu tout de suite.
Je ne vous cache pas qu’il avait l’air très fatigué et
qu’il était amaigri.
Nous nous sommes embrassés avec plaisir, j’étais si heureux de serrer
dans mes bras mon petit frère qui a déjà vingt ans.
Je m’en veux d’avoir cette mauvaise
santé qui m’empêche d’épauler mon frère et tous les Français dans cette guerre terrible…
Jacques m’a semblé très heureux de me voir.
Il était gêné de n’être pas très propre et,
une fois arrivé dans mon petit appartement, il s’est vite lavé.
Le pauvre, il sortait d’une
semaine au front et était vraiment tout plein de boue.
Une fois qu’il a passé des vêtements
propres, j’ai vite fait porter son uniforme chez la blanchisseuse.
Puis nous sommes allés
prendre un bon café au lait et des croissants au petit café qui fait l’angle : il a dévoré ! Il
a redemandé trois fois du café au lait et était ému devant les bons croissants.
Il m’a
expliqué qu’au front, il n’avait eu droit qu’à des conserves immangeables, un peu de café
et de liqueur.
Le patron du café lui a offert son petit déjeuner, lui disant qu’il était fier de
l’offrir à l’un des sauveurs de....
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