Corrigé disponible Julien Green, Léviathan. Au bout d'un assez long moment, Mme Grosgeorge plia son journal et se mit à...

« Corrigé disponible Julien Green, Léviathan. Au bout d'un assez long moment, Mme Grosgeorge plia son journal et se mit à regarder les bûches qui se consumaient.

Lorsque la dernière tomberait en morceaux, elle et son mari quitteraient le salon pour regagner leur chambre.

C'était le signal qu'ils attendaient l'un et l'autre; ainsi s'achevaient leurs soirées d'hiver.

Et, tout en considérant les flammes, elle s'abandonnait à mille réflexions.

Dans cet intérieur à la fois comique et sinistre, où tout proclamait la petitesse d'une existence bourgeoise, le feu semblait un être pur et fort que l’on tenait en respect, comme une bête cernée au fond de sa tanière avec des chenêtes des pincettes et des tisonniers, instruments ridicules. Toujours prêt à se jeter hors de sa prison, à dévorer le tapis, les meubles, la maison détestée, il fallait le surveiller sans cesse, ne pas le laisser seul dans la pièce. Elle était comme ce feu, furieux et impuissant au fond de l'âtre, agonisant devant des choses sans beauté et des lâches vigilants qu'il ne pourrait jamais atteindre. Brusquement, M Grosgeorge sortit de son demi-sommeil. Présentation d’un couple dans son intérieur bourgeois. I- Un vie paisible A- Des bourgeois • Vie qui semble calme et tranquille.

Cf.

couple « Mme Grosgeorge » + « son mari ».

Soirée calme, « traditionnelle » > Cf.

le foyer + lecture du journal.

Ex : « les bûches qui se consumaient » ; « plia son journal »… Habitudes communes >Cf.

« l'un et l'autre ». • « existence bourgeoise » donne le milieu social des personnages. B- Une vie monotone • Montrez que la vie de Mme Grosgeorge semble réglée, habitudes.

Cf.

l’utilisation du conditionnel « tomberait » ; « quitteraient » > futur dans le passé > certitude > habitude. « Lorsque la dernière tomberait en morceaux » > sorte de signal, règle leur vie, ce qui est confirmé.

« C'était le signal qu'ils attendaient l'un et.... »