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Corrigé disponible « La littérature et le savoir de notre siècle tendent beaucoup plus à détruire qu'à édifier » affirme...

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« Corrigé disponible « La littérature et le savoir de notre siècle tendent beaucoup plus à détruire qu'à édifier » affirme J.J.

Rousseau dans la préface de son oeuvre L'Emile.

Vous vous interrogerez sur la portée de cette affirmation. Le XVIIIe siècle, les Lumière, ont fourni une littérature de contestation, critiquant le passé, plutôt que des ouvrages d'invention, des nouveautés, ouvrant sur l'avenir...=> trop critiqué, pas apporté beaucoup pour l'avenir. I- Les Lumières, un siècle de contestation A- Un combat pour les libertés • Un siècle de combat philosophique (=> Cf.

les Discours de Rousseau par exemple). • Refus des traditions et l'esprit d'examen • Une remise en cause de la société : - Dans Candide, Voltaire dénonce de nombreux travers de la société : l'esclavage (« C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe.

» Chapitre XIX) ; la noblesse ; l'Inquisition... - Zadig : Le conte traditionnel devient conte philosophique ; le conte, à la manière orientale, contient une critique de la justice du XVIIIe siècle et permet à Voltaire de continuer son combat en faveur de l'esprit scientifique et contre l'injustice. B- Un combat pour l'égalité • Au XVIIIe siècle, les écrivains, à travers leurs oeuvres, dénoncent, l'esclavage : Le Supplément au voyage de Bougainville : ex, le discours du vieux Tahitien ; Le « Nègre » de M.

Vanderdendur, de Candide ; L'Esprit des lois de Montesquieu. • Diderot, Voltaire et Montesquieu utilisent la littérature afin de dénoncer une réalité, l'esclavagisme et toutes ses horreurs (Code noir...) + mythe du bon sauvage. • Le théâtre => par le discours de Marcelline, la mère de Figaro, Beaumarchais interpelle ses contemporains.

(Marcelline[1] évoque la détresse des femmes de condition sociale modeste, maintenues dans l'ignorance et la pauvreté, le comportement des hommes...). => Naissance d'une littérature de contestation C- De nouvelles formes de contestation • Combat philosophique du siècle des Lumières => nouvelles formes qui se développent : conte philosophique, texte de loi pastiché, dialogue...

ces formes deviennent de nouvelles armes. Ex : le dialogue ou d'« entretien »=> forme littéraire commode pour polémiquer (Fontenelle, Le Dialogue des morts ; Diderot, Entretien avec Dorval sur le Fils nature, Le Rêve de d'Alembert...) • Réflexion par l'utilisation du dialogue très utilisée par Diderot au XVIIIe siècle, avec la particularité qu'aucun des personnages n'est censé représenter la pensée de l'auteur à lui seul : c'est sa réflexion intégrale qui est illustrée.

Développez par exemple le dialogue sur le rôle du médecin et le respect du serment d'Hippocrate. => le lecteur ne peut pas être passif, il est amené lui aussi à réfléchir. ∆) Ainsi, le XVIIIe siècle a été un siècle de combat, de critique de la société (=> Les Lettres persanes et la critique de la fin du règne de Louis XIV). II- Un siècle très (trop ?) rationnel A- Un nouveau « prophète », le philosophe • Un nouvel idéal, le philosophe • Voltaire et ses amis ont tendance à ne valoriser qu'un seul être, celui qui raisonne et que réfléchit => le philosophe. Ex : même s'ils se moquent d'eux (« de petits esprits » Montesquieu ; « qui tremblait comme un philosophe » Voltaire) => grande valorisation du philosophe, sorte d'unique penseur reconnu. => les philosophes forment donc une sorte de caste dont le but serait de critiquer la société ; un monde à part (Cf.

les lettres de Voltaire dans lesquelles il définit le philosophes vs les autres), une élite (=> peu de gens avaient accès à l'instruction au XVIIIe siècle). B- Un siècle de progrès => Un courant de pensée fondé sur la raison et le progrès. • le progrès des sciences • Évoquez le projet encyclopédique => résumer tous les savoirs. • L'émergence de la notion de « droit» (Montesquieu était juriste.

Cf.

De l'esprit des loi). => esprit très cartésien des Lumières qui sera rejeté, notamment par les Romantiques. C- Un certain sectarisme • Règne de la Raison, avec une majuscule.

La Raison devient un Absolu, et le respect du processus scientifique se rigidifie en son adoration, établissant une nouvelle divinité à la place de l'ancienne. • Sectarisme, parce que les philosophes des Lumières auraient opéré un partage tranché entre le rationnel et l'irrationnel (l'obscurantisme religieux), incapable de concevoir la rationalité à l'oeuvre dans la culture religieuse.

Les « libres penseurs » ne seraient-ils, comme le dit parfois Nietzsche, que des théologiens qui s'ignorent ? ∆) Les Lumières auraient donc peut-être trop critiqué, au nom de leurs valeurs, en ne tenant compte que de leurs raisonnements. III- La force des formes développées au XVIIIe siècle Toutefois, même si la littérature des Lumières est surtout rationnelle et qu'elle ne fait que critiquer, il faut reconnaître que les auteurs ont tenté de « populariser » leurs textes (vs les idées du personnage du Taureau blanc).

=> Le conte pour Voltaire doit être entendu par le plus de monde – ne pas oublier que les Lumières veulent que leurs idées rayonnent le plus possible) => certaine démocratisation de la littérature. A- Simplicité et fantaisie du texte • Un texte agréable à lire (VS un essai). • Dialogue du vieux Tahitien de Diderot. • Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.

Voltaire situe l'action dans l'Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.

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