Devoir de Philosophie

Corrigé disponible « Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres de carton, des palais...

Extrait du document

« Corrigé disponible « Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres de carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui dort de dessous terre.

C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle.

» Vous montrerez comment cette opposition du réel et du vrai est mise en valeur dans les oeuvres que vous connaissez.

(Ruy Blas, Don Juan ...) Le théâtre => renvoie au réel ou évasion ? Le théâtre repose sur l'illusion, l'artifice => spectacle.

L'artifice, la représentation peuvent-ils représenter le réel ? Par l'illusion, la représentation, le théâtre peut-il exprimer le réel ? En quoi peut-on dire que le théâtre est le lieu de l'illusion et en même temps de la réalité ? Il faut donc déjà commencer par expliquer que le théâtre est un art de la représentation, un monde factice où tout le monde fait semblant (acteur + spectateur) mais que finalement, ces masques peuvent permettre de montrer le vrai. I- Le théâtre, «pays de l'irréel », pays de l'illusion Le théâtre est le monde de « l'illusion comique », tout est feint, rien n'est a priori vrai. A- Les conditions de la représentation • Proximité physique des acteurs, partage d'une émotion avec toute une salle (lieu artificiel : on ferme les lumières – même en matinée.

Monde clos, à part le temps de la représentation.

Tout le monde fait comme si et est très content de faire ainsi). • Comédien feint l'émotion : la personne entre dans un personnage (maquillage, costume).

Il feint d'être et le spectateur feint de croire qu'il est. B- Un monde de carton • Le décor et les objets ; éclairages, musiques, décors, maquillage ; costumes...

tout est « artificiel » et entre dans des règles (alexandrins...).

Costumes... => Tout y est fait d'artifices et de conventions. • Auteur écrit mais tout sera représenté.

Même si, comme Hugo, ne veut pas être assujetti aux règles classiques, il doit tenir compte de nombreux problèmes : unité de lieu au moins entre les actes / de temps / d'action. C- Le jeu et l'artificialité de la diction • Le comédien qui feint l'émotion : la personne entre dans un personnage (maquillage, costume).

Il feint d'être et le spectateur feint de croire qu'il est. Langage souvent artificiel (vers) => diérèse et synérèse (peu naturel).

Vers, diction : pas très naturel.

Le Misanthrope : dans la vie, même quand on est fâché, on ne parle pas en vers comme Alceste : « Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode/Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode ». • L'auteur avant le XIXe siècle doit écrire en fonction du genre.

Écriture très différente si comédie, tragédie, farce.

Même le théâtre n'est pas le même.

Ex : Marivaux n'écrit pas ses pièces de la même manière si elles sont pour les comédiens italiens ou pour la Comédie française. Pour chaque genre, personnages.

Comédie : caricatures.../tragédie : passions (jalousie...) II- Un art pas si éloigné de la vie Le théâtre est le monde de l'illusion mais cependant, l'illusion est parfois témoin de la réalité et les romantiques ont même essayé de créer des héros plus proches des hommes que n'auraient pu l'être Phèdre ou Bérénice. A- La préface de Cromwell et le drame romantique • Victor Hugo : volonté de créer des personnages plus vrais (et aussi des actions plus vraies, d'où le mélange des genres) => héros singuliers remplacent les personnages stéréotypés des XVIIe et XVIIIe siècles.

Héros romantique : individu original.

Marginalité du héros romantique sociale (Ruy Blas est un laquais amoureux d'une reine), intellectuelle (Chatterton est un poète incompris). • « Les personnages de l'ode sont des colosses : Adam, Caïn, Noé ; ceux de l'épopée sont des géants : Achille, Atrée, Oreste ; ceux du drame sont des hommes : Hamlet, Macbeth, Othello.

L'ode vit de l'idéal, l'épopée du grandiose, le drame du réel ». Évoquer : Bataille d'Hernani et la victoire des jeunes romantiques (et donc du drame et des héros dorénavant romantiques). B- Au théâtre, l'habit fait le moine •Au théâtre => les personnages sont définis par leur statut social (Les Bonnes, Le Bourgeois gentilhomme...). Évoquez la vraie différence entre les soubrettes et les maîtresses (Cf.

Marivaux qui inverse même les rôles dans L'Ile aux esclaves).

Les différences de rangs sociaux sont très importants. • Indicateur social => l'habit fait le moine.

Dom Juan : quand Sganarelle veut jouer au médecin, se déguise et tout le monde le croit ! • Dans le Jeu de l'amour et du hasard, pour changer de rang social, les personnages changent de costume. Théâtre : monde de l'illusion mais pourtant évoque bien des faits.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓