Corrigé disponible Littérature : pas « utile » en soi dans une société => superflu, plaisir. Mais en même temps...
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Corrigé
disponible
Littérature : pas « utile » en soi dans une société => superflu, plaisir.
Mais en même temps
nécessaire.
I- Le plaisir de la lecture
A- L’évasion
Roman, pièce de théâtre, poésie… : évasion du lecteur.
La littérature fait oublier les soucis
l’espace du temps de la lecture le réel.
Évasion.
• Cf.
les robinsonnades du XIXe siècle : Les Nouveaux Robinsons suisses et toute la vogue
des histoires qui se déroulent sur une île déserte loin de tout.
Exotisme.
• Longues description au XIXe qui font rêver les lecteurs.
À l’époque, pas de télévision : il
faut s’occuper.
On plonge ainsi dans le Paris de la Restauration avec Balzac.
• On rêve avec le héros.
Cf.
Emma Bovary qui lit elle-même beaucoup.
• Romans fleuves, romans rocambolesque => le lecteur est pris dans l’histoire, oublie son
quotidien.
NB : On peut toutefois considérer que la détente en soi est une utilité (rire dix
minutes par jour pour se maintenir en bonne santé recommandé par les médecins depuis
l’Antiquité !)
B- Le travail de la forme
L’œuvre littéraire plait par sa forme.
Beauté du texte : la poésie.
=>L’œuvre littéraire plait par sa forme.
Beauté du texte : Cf.
les règles très strictes de la
poésie classique.
La poésie est un artifice, un art du langage visant à suggérer et à faire
connaître quelque chose par le rythme, l’harmonie et l’image.
• Cf.
les règles très strictes de la poésie classique.
Vers, rimes, jeux sur les sonorités.
Travail de la forme.
« Le principe de la poésie est, strictement et simplement, l’aspiration
humaine vers une beauté supérieure » Baudelaire.
Ex : « Harmonie du soir » de Baudelaire (pantoum irrégulier, dérogeant à la règle sur deux
points : il est en alexandrins, et ses dernier et premier vers ne correspondent pas).
Pantoum => cette forme fixe permet d’introduire une musicalité particulière au poème.
Énorme travail de forme du poète.
=> Lire un beau texte émeut et détend le lecteur.
C- L’invitation au voyage
La poésie est un artifice, un art du langage visant à suggérer et à faire connaître
quelque chose par le rythme, l’harmonie et l’image.
Poésie : plus haute expression de
l’écriture et de la parole, puisqu’elle attache autant beaucoup d’importance à la musique
des mots (leur son).
« L’invitation au voyage » de Baudelaire : Évoquer la prosodie, la musicalité du
poème, le thème du voyage, du pays idéal, l’appel aux sens.
Invitation à sortir du quotidien
en lisant la poésie mais invitation à la rêverie par le thème même du poème.
∆) Le lecteur recherche dans la lecture un moment d’évasion, de détente, un
moment privilégié, hors du temps.
R : Le roman policier, le roman d'aventures, le roman
de gare ou à l’eau de rose n’apporte rien à la société => mais permettent de passer un
bon moment.
=> le lecteur peut imaginer, s’imaginer les personnages comme il l’entend, interpréter un
poème… Liberté de l’imagination…
II- La littérature engagée : un art qui s’ancre dans la réalité
Pour Voltaire => littérature doit être efficace, elle doit avoir un rôle dans la société.
Depuis très longtemps, les romanciers (Dickens, Rousseau, Zola…) mais aussi
des poètes, des dramaturges utilisent leurs œuvres à des fins « sociale », en intervenant
et/ou dénonçant certains abus de la société dans leurs écrits.
A- Les essayistes et les moralistes
Le lieu privilégié de l’expression et du développement des idées abstraites => l’essai.
• Domaine : histoire, économie, politique, science, pédagogie…=> forme d’un article
étoffé, d’un traité, d’un livre d’histoire, de mémoires, d’une étude, d’une discussion
philosophique, d’une lettre ouverte, d’un pamphlet...
=>discours délibératif où l’auteur
affiche souvent son point de vue
=> registre didactique puisqu’il propose un enseignement ou un partage de connaissances
en un discours structuré – plan rigoureux, thématique, analytique, logique sur un sujet
précis.
B- La poésie
• Par ses jeux sur les mots, le travail de la forme… la poésie est un bon vecteur pour
dénoncer.
=> Engagement politique.
Hugo : Les Châtiments, lutte contre Napoléon III (se moque de
lui « petit, petit, petit », « le singe » et le montre comme un ogre sanguinaire).
Hugo a
usé de toutes les formes de la poésie de la plus noble (épopée) à la plus familière
(chansons).
Châtiments : beaucoup de chansons pour que les textes se retiennent mieux.
Ex : « Souvenir de la nuit du 4 » => poème très touchant, le lecteur est influencé (talent
de conteur, de poète, images de la vie quotidienne, du désespoir de la vieille femme, de
l’injustice…=> arme rhétorique).
C- La littérature « miroir » de la société
Au XIXe siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices
sociales.
• Cf.
Hugo qui dénonce la « misère » (Les Misérables) mais aussi la peine de mort (Claude
Gueux ; La Dernier jour d’un condamné).
Cf.
naturalisme de Zola : montre toutes les
corruptions, pauvreté, mauvaises conditions de travail… sous le Second Empire.
∆) La littérature a souvent été utilisée par les auteurs afin d’exprimer leurs avis
et souvent de dénoncer les injustices, les problèmes… Voltaire « Un livre n’est excusable
qu’autant qu’il apprend quelque chose ».
Il est vrai que la plume de l’écrivain est
impuissante devant des guerres ou l’Intolérance.
Cependant, l’écrivain peut prendre
position et essayer, comme le souhaitent Hugo et Voltaire, éduquer leur lecteur, le faire
réfléchir.
III- Lorsque la littérature fait réfléchir : plaire et instruire
Cependant, on peut aussi, en lisant, en voyageant par l’imagination réfléchir (ce
qui est....
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