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Corrigé disponible NB : Giorgio Bassani, éditeur italien de l'oeuvre de Lampedusa, écrit : « Le Guépard est aussi et...

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« Corrigé disponible NB : Giorgio Bassani, éditeur italien de l'oeuvre de Lampedusa, écrit : « Le Guépard est aussi et presque essentiellement un grand pamphlet ». Le Guépard : roman sur l’Italie > offre une peinture de la société italienne. Le Guépard est un roman, l’histoire d’un Prince mais qui est mise en rapport avec l’Histoire => roman riche.

Toutefois, derrière la fiction, il est possible de sentir l’ironie du Prince ou de Lampedusa I- La vision du narrateur A- Contexte d’écriture et Histoire • NB : Le Guépard n’est pas une autobiographie (il n’y a pas identité entre l’auteur, le narrateur et le personnage principal) => Le prince n’est pas Lampedusa. • Expliquez que, à travers le personnage du prince, Lampedusa a réfléchi sur son histoire, sur l’Histoire de son pays… Le Guépard est un roman, l’histoire fictive d’un Prince mais qui est mise en rapport avec l’Histoire => roman riche.

Derrière la fiction, il est possible de voir un pamphlet. • Rappelez que Lampedusa a écrit Le Guépard entre 1954 et 1956 (Italie d’après-guerre, pays dévasté économiquement, inflation, chômage, fin du fascisme…) mais l’histoire du roman se déroule à l’époque de l’unité d’Italie, au débarquement de Garibaldi en Sicile. L’Histoire rejoint l’histoire, le roman > Cf.

l’arrivée des Piémontais est annoncée par Màlvica et Don Fabrizio trouve le nom de Garibaldi dans son journal (révolution de Garibaldi). B- Focalisation interne • Fusion facilitée par l’utilisation de la focalisation interne. • Tout est perçu du point de vue du prince > Lampedusa a écrit en s’imaginant les idées de son personnage et le lecteur ne perçoit qu’elles. • Montrez que la pensée intérieure (=> discours indirect libre) du prince a une large place dans le roman (donnez des exemples). => Toutes les réflexions du prince sont lues et pensées aussi par le lecteur et l’auteur. II- Peinture de la société italienne : entre ironie et critique A- Peinture ironique • Cf.

par exemple la présentation ironique des filles Salina « ces êtres incompréhensibles pour qui le bal est une fête et non un devoir mondain fastidieux s’amusaient… ». • Le narrateur peut aussi se moquer gentiment de son personnage principal > cf.

ses nombreuses obsessions qui tournent au ridicule.

Ex : l’obsession du Prince pour le frac peu élégant du père d’Angelica.

Cf.

« Une ombre pourtant obscurcissait sa satisfaction : comment serait le frac de don Calogero ». • Critique plus forte de Concetta => cf.

« Il lui manquait à présent la consolation de pouvoir attribuer à d’autres son propre malheur, une consolation qui est le dernier philtre trompeur des désespérés » => ironie corrosive. • Montrez, en vous appuyant sur des exemples, l’assimilation des personnages à des animaux > humour, ironie, satire.

Ex : Le chacal pour Calogero > personnage peu aimé du Prince. B- Critique de la société • Ex : la société qui est présentée durant le bal. • Les jeunes nobles sont comparées à des animaux disgracieux et même à des « guenons » ou à des « ouistitis », ce qui n’est pas du tout flatteur. • Les hommes > ne tiennent pas de brillantes conversations.

Echangent des « lieux communs ».... »

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