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Corrigé disponible Pourquoi le récit, la fable, l'apologue restent-ils si importants dans notre monde ? Qu'apportent ces textes ? Qu'apporte...

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« Corrigé disponible Pourquoi le récit, la fable, l'apologue restent-ils si importants dans notre monde ? Qu'apportent ces textes ? Qu'apporte la littérature a priori plus simple dans notre monde moderne ? Monde moderne : découvertes scientifiques, rationalisme, réflexions, précisons...

Rationalité scientifique / plaisir de la lecture et des mythes, légendes... I- Le plaisir de la lecture A- L'invitation au voyage • Dans les légendes, on s'évade avec les héros.

Évasion => Cf.

la légende du roi Arthur. Permet de rêver, de voir la vie sous un autre aspect.

Cf.

la boîte de Pandore. • Mythe et légende : on rêve avec des héros.

Qualités et défauts des héros.

Cf.

Icare. • Violence des sentiments, des passions (ex : violence de la passion d'Hermione...). Violence physique : fin d'Andromaque (la folie et la mort).

Cf.

la jalousie de Phèdre : Jalousie, passion déchirante.

Évoquer acte IV, scène 6 : ce sentiment extrême de la jalousie lui donnes des idées de meurtres => Sentiment humain même s'il est exacerbé (d'ailleurs, Racine écrivait aussi pour nous « purger » de nos mauvais sentiments). • Valeurs fondamentales rappelées : Cf.

un mythe et une légende que vous développez => idée d'amitié, de trahison... B- Quelques grandes « figures » mythologiques et légendairess Ex : Prométhée =>Un héros apporte aux hommes le feu symbole du pouvoir divin, il est puni. • Peut permettre d'illustrer des théories...

Cf.

oedipe => tue son père et épouse sa mère : l'inceste provoque des conséquences horribles.

Narcisse : Amoureux de sa propre image, Narcisse en mourra. • Robinson Crusoe de Defoe a beaucoup inspiré : au XIXe => la robinsonnade est un genre très prolifique et chaque auteur aime à placer son ou ses héros dans une situation proche de celle de leur ancêtre Robinson.

Ex : Le Robinson Suisse du pasteur Wyss, un Robinson russe, une Robinsonnette par Granström, des Robinsons italiens par Emilio Salgari, une École des Robinsons de Jules Verne etc.

+ oeuvres comprenant le nom de son acolyte, comme c'est le cas dans le Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier => à partir du modèle, les écrivains ont créé de nouvelles oeuvres.

Ex : pour Robinson, ils écrivent des textes plus accessibles aux enfants (l'oeuvre de Defoe n'avait jamais été écrite pour les petits => punition, solitude...). ∆) Rêve VS rationalité.

Le lecteur recherche dans la lecture un moment d'évasion, de détente, un moment privilégié, hors du temps.

VS la rationalité scientifique.

Possibilités de rêver. NB : le lecteur peut imaginer, s'imaginer les personnages comme il l'entend, interpréter un poème...

Liberté de l'imagination... II- La littérature engagée : un art qui s'ancre dans la réalité Depuis très longtemps, les écrivains utilisent leurs oeuvres à des fins « sociale », en intervenant et/ou dénonçant certains abus de la société dans leurs écrits.

Sartre : « Nous ne voulons pas avoir honte d'écrire et nous n'avons pas envie de parler pour ne rien dire.

(...) nous voulons que l'écrivain embrasse étroitement son époque ». A- Les essayistes et les moralistes Le lieu privilégié de l'expression et du développement des idées abstraites => l'essai. • Domaine : histoire, économie, politique, science, pédagogie...=> forme d'un article étoffé, d'un traité, d'un livre d'histoire, de mémoires, d'une étude, d'une discussion philosophique, d'une lettre ouverte, d'un pamphlet...

=>discours délibératif où l'auteur affiche souvent son point de vue => registre didactique puisqu'il propose un enseignement ou un partage de connaissances en un discours structuré – plan rigoureux, thématique, analytique, logique sur un sujet précis. B- La littérature « miroir » de la société Au XIXE siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices sociales. • Prenez un exemple dans votre corpus, culture...

est développez-le.

Cf.

Hugo qui dénonce la misère (Les Misérables) mais aussi la peine de mort (Claude Gueux ; Le Dernier jour d'un condamné).

Cf.

naturalisme de Zola : montre toutes les corruptions, pauvreté, mauvaises conditions de travail...

sous le Second Empire. • Le Dernier jour d'un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l'atrocité de la peine de mort – surtout à la fin puisque le récit s'arrête avec la vit du condamné. ∆) Grande force de la fiction.

Le fait de passer par un personnage => le lecteur s'identifie aux peines du personnage et prend conscience du message. C- Le rire, vecteur des idéologies • Certains auteurs ont utilisé la comédie comme anti-comédie : le comique, agressif ou burlesque, cherche à détruire toutes les valeurs humaines pour montrer l'absurdité du monde, tout en faisant éclater les catégories traditionnelles de la dramaturgie (personnages, action, etc.) • Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 : ce personnage sanguinaire est étrangement annonciateur des dictateurs du XXE siècle.

Ubu : évoquer son fameux « merdre », ses insultes, sa grossièreté, sa méchanceté amusants mais très grinçants... • Par ses comédies, Molière dénonce le ridicule d'une société.

Moraliste.

Castigat ridendo mores. => se moque des avares Cf.

Harpagon (devenu un mythe), ses habits ridicules et son désarroi lorsqu'il a perdu sa cassette : « Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ! ». => critique des défauts des hommes et par exemple, l'aveuglement d'Orgon qui.... »

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