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« Corrigé disponible Quand vous abordez une oeuvre, cherchez-vous plutôt la nouveauté et l'originalité ou appréciez-vous les oeuvres qui s'inspirent de situations, de thèmes ou de personnages connus. I- La découverte, le plaisir d’une œuvre originale A- Lecture : découverte • Plaisir de se plonger dans un nouvel univers > celui d’une œuvre originale, nouvelle, inconnue. Plaisir de ne pas savoir comment cela se finit (VS par exemple les tragédies et les mythes dont on connaît toujours la fin). • Intérêt de ne pas savoir.

Cf.

les romans policiers.

Si on connaît le coupable : pas d’intérêt. • Romans fleuves, romans rocambolesque => le lecteur est pris dans l’histoire, oublie son quotidien. + Découverte du style du romancier… B- Retrouver des personnages • Par contre, il est très amusant de retrouver un personnage mais dans une nouvelle fiction. => Plaisir de retrouver une « vieille connaissance ».

Ex : Maigret, sa pipe et son côté bourru (+ ses collègues : Janvier, le petite Lapointe… + Mme Maigret et son embonpoint, le Dr Pardon…).

Ex : Hercule Poirot et ses « petites cellules grises » ou la toute fragile Miss Marple qui voit (à juste titre) le pire partout. • Les grandes fresques familiales => Les Thibaut, La Chronique des Pasquier, les Semailles et les Moissons… : le lecteur suit la vie des personnages dans le temps ou des personnages puis de leurs enfants… C- Découverte de nouveaux personnages • Littérature > peinture de personnages (cf.

les romans) => découverte de nouveaux univers, de nouvelles mentalités… Véritables travail et talent de l’écrivain qui, finement, peint les consciences, les contradictions, les conceptions, les idées de ses personnages => lecteur découvre la pensée d’un père corse (Cf.

la Vendetta de Balzac), d’un Normand un peu avare (Cf.

La Ficelle de Maupassant), d’une jeune femme qui découvre la vie (La Femme de trente ans, Une vie, Madame Bovary…).

Grande précision dans la psychologie du personnage.

Cf.

le portrait de Balzac de la Vieille fille ou de Grandet.

Cf.

les portraits de Julien Sorel (> vu par Mme de Rênal, le narrateur, Mathilde…). II- Le plaisir de lire une réécriture Réécriture d’un mythe : pourquoi lire plusieurs versions des « aventures » d’Antigone, Oreste, Dom Juan… A- Une nouvelle œuvre • Lorsque l’auteur est talentueux, sa réécriture devient vraiment création.

Cf.

L’Antigone d’Anouilh est plus représentée aujourd’hui que celle de Sophocle.

Idem pour Électre de Giraudoux. • Robinson Crusoe de Defoe a beaucoup inspiré : au XIXe => la robinsonnade est un genre très prolifique et chaque auteur aime à placer son ou ses héros dans une situation proche de celle de leur ancêtre Robinson.

Ex : Le Robinson Suisse du pasteur Wyss, un Robinson russe, une Robinsonnette par Granström, des Robinsons italiens par Emilio Salgari, une École des Robinsons de Jules Verne etc.

+ œuvres comprenant le nom de son acolyte, comme c'est le cas dans le Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier. => à partir du modèle, les écrivains ont créé de nouvelles œuvres.

Ex : pour Robinson, ils écrivent des textes plus accessibles aux enfants (l’œuvre de Defoe n’avait jamais été écrite pour les petits => punition, solitude…). B- Un horizon élargi pour le lecteur • Ex : tout le monde connaît les grandes figures mythologiques (Œdipe qui tue son père et épouse sa mère…) ou les personnages de tragédie (Iphigénie, la famille des Atrides…). Cependant, le lecteur/spectateur peut être très intéressé de voir comment tel auteur perçoit le mythe, la pièce. => Culture et horizon élargis.

Ex : Les Mouches, La Machine infernale… Intérêt du spectateur qui peut retrouver le mythe mais vu par les yeux d’un autre écrivain qui luimême a pris la plume et a compris le mythe en fonction de sa propre histoire. • Ex : Antigone d’Anouilh.

En 1944, Anouilh s’interroge sur l’attitude à avoir pendant l’Occupation et c’est la fille d’Œdipe qui lui paraît le meilleur porte-parole. Des siècles après son modèle, Anouilh invente un autre langage théâtral, adapte ses personnages mais fait se dresser la jeune Antigone clamant sa loi de l’amour supérieure à toutes les autres lois – ce qui la conduit, elle le sait, à la mort => Mythe et pièce de l’Antiquité mais écrite en réaction au régime de Vichy. III- Intérêt de lire / voir une.... »

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