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Corrigé disponible Théodore Agrippa d'AUBIGNÉ, L'Hécatombe à Diane, « N'a doncques peu l'amour d'une mignarde rage » 1. N'a doncques...

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« Corrigé disponible Théodore Agrippa d'AUBIGNÉ, L'Hécatombe à Diane, « N'a doncques peu l'amour d'une mignarde rage » 1.

N'a doncques peu l'amour d'une mignarde rage, 2.

D'un malheur bien heureux, d'un malheureux bonheur 3.

Combattre votre ennui, et mêler la couleur 4.

D'un oeillet, sur le lys de votre blanc visage ! 5.

C'est à cette blancheur, que l'amour fait hommage, 6.

C'est l'honneur de vos yeux, c'est encor' l'autre honneur 7.

Qui rit en votre front.

Mais c'est plutôt malheur 8.

Qu'un bonheur, car un bien ne peut faire dommage. 9.

Diane, je sais bien, vous êtes de bon or, 10.

Mais il est blêmissant, pour ce qu'il n'a encor' 11.

Pris couleur aux chaleurs d'une ardente fournaise. 12.

Ayez pitié de vous, et comme peu à peu 13.

La flamme roussit l'or, l'amour soit votre feu 14.

Et que je sois l'orfèvre, et l'hymen soit la braise. I- Hommage et contrastes A- Un poème à la femme aimée • Le poète parle à une femme.

Cf.

la présence de marques de 2e personne du pluriel > une personne que l’on vouvoie « votre ennui » • Le poète s’adresse à une femme > vers 4, 1e indication d’un personnage : « de votre blanc visage » ; « votre front ». • « C'est à cette blancheur » ; « C'est l'honneur de vos yeux » => expressions mélioratives, « c’est » : présentatif.

« blancheur » > connotation méliorative.

« honneur » > hommage. • Cf.

les allusions à la blancheur de la femme > caractérisation méliorative (au XVIe siècle, on prisait la peau très claire) : «.... »

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