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Corrigé disponible Vous avez rencontré de multiples personnages dans l'univers romanesque, théâtral ou cinématographique. Jouent-ils un rôle important dans votre...

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« Corrigé disponible Vous avez rencontré de multiples personnages dans l'univers romanesque, théâtral ou cinématographique.

Jouent-ils un rôle important dans votre goût pour la fiction ? Pour vous attirer, un personnage doit-il avoir toutes les caractéristiques d'une personne ? Ce sujet est assez personnel dans la 3e partie : certaines personnes préfèrent des héros aux pouvoirs surnaturels… Si vous partagez ce goût, il vous faudra modifier le plan et développer vos arguments en faveur de personnages tout à fait différents de la réalité, extraordinaires… À vous d’intégrer vos exemples personnels et ceux de votre corpus. Rapports entre littérature et personnages. I- Rôle central des personnages A- Entrer dans la fiction • Roman, pièce de théâtre, films… => sont construits autour de personnages.

Si on s’identifie au personnage : on entre plus facilement dans la fiction, on s’évade. • On rêve avec le héros.

Cf.

Emma Bovary qui lit elle-même beaucoup => on s’oublie et on devient presque le personnage… • Romans fleuves, romans rocambolesque => le lecteur est pris dans l’histoire, oublie son quotidien => participe des aventures des héros, de leurs déboires, etc. Cf.

les amours de Charlotte et Nicolas dans Les Mariés de l’an II (avec M.

Jaubert et J.P Belmondo) => spectateur pris d’amitié pour eux.

Peut aussi se retrouver dans les personnages, retrouver sa propre histoire d’amour. • Identification importante dans les romans d’apprentissages > on grandit avec le héros, on le suit, on suit son parcours.

Cf.

Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.

Cf.

Frédéric dans L’Éducation sentimentale. • Cf.

aussi l’histoire de Morhange dans Les Choristes. B- Ressentir les émotions Cf.

La catharsis.

Aristote, La Poétique : « la représentation est mise en oeuvre par les personnages du drame et n'a pas recours à la narration; et, en représentant la pitié et la frayeur, elle réalise une épuration de ce genre d'émotions ». • Prenez en exemple une tragédie que vous connaissez Phèdre, Andromaque… Ex : le personnage de Phèdre.

« Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente » => Personnage tourmenté, ambigu, passionné, coupable et victime : devient l’un des personnage tragique par excellence è Émotions du spectateur. Ex : Le Cid.

Rodrigue => face à un dilemme (sauver l’honneur de son père et perdre Chimène ou ne passer pour un lâche).

Le spectateur s’identifie au jeune homme et à son dilemme => ressent terreur et pitié. • Idem pour Manon Lescaut, Fortitude, Les Misérables, La Petite Fadette… => on ressent toutes les émotions du roman à travers les personnages > la fiction, le récit est donc encore + ressenti. C- Identification et messages Lorsque le narrateur est « je », l’identification est plus forte : Hugo utilise donc cette technique pour dénoncer la peine de mort dans Le Dernier jour d’un condamné. • Le Dernier jour d’un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l’atrocité de la peine de mort – surtout à la fin puisque le récit s’arrête avec la vit du condamné. L’identification qui aura lieu => très utile pour Hugo : va toucher son lecteur et va lui faire comprendre l’horreur de la peine de mort. • Cf.

aussi Figaro dans Le Mariage de Figaro => dans son monologue où il déplore l’infidélité supposée de sa Suzanne + déplore sa condition VS celle du comte.

Le lecteur/ spectateur compatit à ses peines.

Trouve aussi cette société injuste. Cf.

aussi la grande pauvreté de Fantine dans Les Misérables > lecteur touché et donc aussi révolté. ∆) Grande force de la fiction.

Le fait de passer par un personnage => le lecteur s’identifie aux peines du personnage => lecteur touché par la thèse. ∆) Le roman, le théâtre, le cinéma mettent en scène des personnages => ces derniers sont au cœur de la fiction > on raconte leur histoire > et le lecteur les vit à travers eux – et revêt presque la cape et l’épée ou la belle robe (et même les habits de pauvrette qu’est la petite Fadette) du héros ou de l’héroïne… II- Le héros et la littérature Le lecteur a envie de distraction, de rêve, d’aventure (et pas de platitudes).

Il s’attend donc à lire l’histoire d’un héros : A- Des destins d’exception • Le roman, le conte, la pièce de théâtre… ne racontent pas d’histoires banales, elles doivent sortir de l’ordinaire.

Cf.

la vie de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal. Cf.

l’histoire d’Hernani ou de Rodrigue. • Ex : les romans d’apprentissage.

Le héros, jeune homme souvent plein de grâces (Cf. Julien Sorel assimilé à une « jeune fille déguisée »), est à la conquête de la capitale (héroïsme) => paysan (Julien Sorel ou Duroy de Bel Ami) ou aristocrate ruiné (Cf. Rastignac), il est désireux d’échapper à son milieu et est près à tout pour arriver.

Ambition et réussite /échec. • Ex : les romans de capes et d’épées ou d’aventure => d’Artagnan, le capitaine Fracasse… sont devenus des sortes de légendes. B- Des caractères non communs • Les personnages de roman ont souvent de fortes personnalités.

Ce sont des personnages complexes •Personnalités hors du commun : Mme de Merteuil dans Les.... »

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