Costa Rica 1983-1984 Depuis qu'il a pris la tête, en mai 1982, de ce petit État authentiquement démocratique, Luis Alberto...
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Costa Rica 1983-1984
Depuis qu'il a pris la tête, en mai 1982, de ce petit État authentiquement démocratique, Luis Alberto
Monge a dû compter avec les tiraillements affectant le gouvernement et son propre mouvement, le Parti
de libération nationale (PLN), d'orientation social-démocrate.
Principal motif de discorde: les relations
avec son turbulent voisin nicaraguayen.
Alors que le ministre des Affaires étrangères, M.
Fernando Volio,
se faisait l'avocat d'une politique "dure" pour "faire obstacle aux visées expansionnistes de Managua", le
responsable de la Sécurité, M.
Edmundo Solano, plaidait pour des mesures d'apaisement.
Le débat a été
tranché à la mi-novembre 1983 par la démission de Volio.
Le président Monge proclamait peu après "la
neutralité perpétuelle" de son pays.
(Rappelons que le Costa Rica est le seul État du monde sans armée,
depuis 1948).
Signe de cette décrispation, la commission mixte Costa-Rica-Nicaragua traitait désormais
de l'ensemble du contentieux entre les deux pays (incidents frontaliers, délimitation des eaux territoriales,
etc.).
La déclaration de neutralité costaricienne a mis en porte à faux Eden Pastora et Alfonso Robelo, les
leaders de l'Alliance révolutionnaire démocratique (ARDE), groupe....
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