Costa Rica 1984-1985 En 1984, la question majeure qui s'est posée au Costa Rica est celle de la neutralité face...
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Costa Rica 1984-1985
En 1984, la question majeure qui s'est posée au Costa Rica est celle de la neutralité face aux conflits
centraméricains.
Proclamée à la fin de 1983, la "neutralité perpétuelle" n'a pas été introduite dans la
Constitution comme le souhaitait le président Luis Alberto Monge (du Parti de libération nationale,
membre de l'Internationale socialiste).
Les rapports avec le Nicaragua n'ont cessé de s'envenimer à cause
des menées de l'opposition armée au régime de Managua à partir du territoire costaricien où elle a joui
d'une totale liberté d'expression et d'action (bien que le gouvernement ait annoncé de temps en temps
l'expulsion de tel ou tel dirigeant nicaraguayen anti-sandiniste).
Le cas Lara Urbina, écrivain nicaraguayen
qui s'est réfugié à l'ambassade du Costa Rica en août 1984 et a été arrêté le 24 décembre par la police
sandiniste, n'a guère arrangé les rapports entre les deux pays.
Position inconfortable que celle du Costa Rica: les États-Unis, souhaitant sa militarisation, ont encouragé
à cet effet la tendance anti-sandiniste au sein du gouvernement, alors que le pays a reçu des réfugiés de
tous bords (surtout Salvadoriens et Nicaraguayens).
Tout au long de l'année 1984, la politique extérieure
du Costa Rica a témoigné des divergences au sein du gouvernement: un va-et-vient incessant entre des
mesures de rapprochement avec les États-Unis (notamment en s'alignant sur le Salvador et le Honduras
face au groupe de médiation dit de "Contadora" qui réunit la Colombie, le Mexique, Panama et le
Venezuela), et d'éloignement (comme la visite du président....
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