Costa Rica 1988-1989 Oscar Arias, élu en 1986, prix Nobel de la paix en 1987 pour le "plan" de pacification...
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Costa Rica 1988-1989
Oscar Arias, élu en 1986, prix Nobel de la paix en 1987 pour le "plan" de pacification des conflits
centraméricains qui porte son nom, semble être prisonnier des problèmes internes.
Son pays est le
dernier à appliquer certaines des dispositions de ce plan.
Ainsi, l'accord signé le 7 août 1987 par les cinq
chefs d'État centraméricains (accord dit "Esquipulas II") prévoyait la création en 1989, d'un parlement
centraméricain.
En avril 1989, alors que les quatre autres États signataires avaient ratifié l'accord, le
Parlement costaricien décidait de reporter la discussion de cette question à sa session d'automne...
Hostilité des États-Unis, isolationisme traditionnel des Costa-Riciens, année préélectorale...
tous les
éléments sont réunis pour que ce parlement ne voie pas le jour.
Cette perte de pouvoir d'O.
Arias trouve son origine dans l'accentuation des problèmes économiques et
dans les scandales (corruption, trafic de drogue) auxquels son parti s'est trouvé mêlé.
La relance du plan
de paix, lors de la réunion des cinq chefs d'État au Salvador en février 1989, n'a pas pu redorer le blason
d'un président qui, après avoir été un héros national, termine son....
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