Costa Rica 2002-2003 Indécision gouvernementale Après les élections historiques du printemps 2002 rompant avec le bipartisme traditionnel, la première année...
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Costa Rica 2002-2003
Indécision gouvernementale
Après les élections historiques du printemps 2002 rompant avec le bipartisme traditionnel, la première
année de mandat du président Abel Pacheco (PCUS – Parti de l'unité sociale chrétienne) a suscité des
appréciations en demi-teintes.
Élu pour son charisme de médecin psychiatre animant une émission
télévisée sur la santé et la vie quotidienne, A.
Pacheco a imposé un nouveau style politique fait de
simplicité et de proximité.
Il a tenté, avec un certain succès, d'associer les représentants de la société
civile aux débats politiques, comme lors de la discussion sur le Pacte fiscal au sein de l'Assemblée
législative à l'automne 2002.
Sa position politique restait cependant fragile car il ne disposait pas de
majorité à l'Assemblée et devait par ailleurs affronter la direction de son propre parti, le PUSC, et son
chef historique Calderon Fournier.
À la mi-2003, les grèves et les mouvements sociaux dans le secteur public (électricité et enseignement
notamment) ont entraîné la démission de trois ministres et révélé l'insatisfaction d'une population très
attachée aux services publics créés par l'État-providence social-démocrate et progressivement réduits par
les politiques néolibérales mises en œuvre durant deux décennies.
Les effets sensibles de ces dernières
sur l'accroissement des inégalités et l'augmentation du chômage urbain (de 5,3 % en 2000 à 6,8 % en
2002)....
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