Devoir de Philosophie

Côte-d'Ivoire 1985-1986 La Côte-d'Ivoire a été en Afrique le pays du "miracle économique" avant que la crise économique mondiale ne...

Extrait du document

« Côte-d'Ivoire 1985-1986 La Côte-d'Ivoire a été en Afrique le pays du "miracle économique" avant que la crise économique mondiale ne la frappe par surprise, au début des années quatre-vingt, après la chute brutale des cours du café et du cacao. La houlette paternaliste du vieux président Félix Houphouët-Boigny qui, à quatre-vingt-un ans en 1986, gouverne son pays depuis 1960 a dû se faire plus dure et plus énergique.

La politique "de rigueur" mise en oeuvre en 1984 a été activement poursuivie.

La corruption a enfin été dénoncée.

Il faut dire que les dirigeants ont pris de très mauvaises habitudes et que les scandales à milliards sont devenus monnaie courante dans ce pays.

C'est ainsi qu'Emmanuel Dioulo, député-maire d'Abidjan, a été compromis dans un scandale financier portant sur près de 30 milliards de francs CFA (600 millions de francs français) et a dû momentanément prendre la fuite.

Un autre, Mohamed Diawara, ancien ministre des Finances, a été accusé d'avoir détourné plus de 6 milliards de francs CFA appartenant à la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (CEAO).

Au début 1986, il n'avait toujours pas rendu gorge. Plus que jamais, la politique de réduction du train de vie de l'État est à l'ordre du jour.

Les indemnités de logement ont été supprimées.

Les salaires des 82 000 fonctionnaires et agents de l'État sont bloqués depuis 1984.

En janvier 1985, ceux des 16 000 agents des sociétés d'État et d'établissement publics nationaux ont été - sauf cas particuliers - alignés sur la grille des salaires de la fonction publique.

Cette dernière mesure a déclenché un vif mécontentement suivi d'une grève, en juin 1985, énergiquement réprimée: 342 enployés ont été aussitôt licenciés ; le calme revenu, 276 d'entre eux ont été réintégrés. Sur le plan industriel, le programme sucrier, véritable gouffre financier, a été revu.

Deux complexes ont été fermés, ceux de Serebou et de Katiola.

Un programme de réhabilitation a été mis au point pour les quatre autres (Zuémoula, Borotou, Ferkessedougou I et II). Toutes ces mesures ont porté quelques fruits.

Le taux de croissance du PNB, nul en 1984, est redevenu positif en 1985.

En janvier 1986, l'année s'annonçait bonne.

1985 a enregistré une production record de cacao (500 000 tonnes), de café (270 000 tonnes) et de coton (212 000 tonnes), alors.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓