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Côte-d'Ivoire 1996-1997 Les élections présidentielles de 1995, les premières depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny en décembre 1993, en exacerbant...

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« Côte-d'Ivoire 1996-1997 Les élections présidentielles de 1995, les premières depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny en décembre 1993, en exacerbant la xénophobie et l'ethnocentrisme, ont profondément déchiré la Côted'Ivoire.

Dans un contexte économique plus favorable, le président Henri Konan Bédié, peu enclin à l'ouverture, a tardé à décrisper le climat politique malgré la volonté de dialogue affichée par la première force d'opposition, membre de l'Internationale socialiste, le Front populaire ivoirien (FPI), présidé par Laurent Gbagbo.

En octobre 1996, au Xe congrès du Parti démocratique de Côte-d'Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), ancien parti unique qu'il préside, le chef de l'État a fait un pas très calculé vers l'opposition qui, par la voix de L.

Gbagbo, n'a pas exclu l'hypothèse de s'associer à un gouvernement d'ouverture sur la base d'un programme minimum et de la mise en place d'une Commission nationale électorale indépendante.

Les premiers contacts discrets de décembre 1996 n'ont pas eu de suite, mais l'organisation d'élections partielles le 29 décembre 1996, qui ont permis le retour du leader de l'opposition au Parlement, et la libération, le 1er janvier 1997, après un an de détention, du secrétaire général du FPI, Abou Drahamane Sangaré, et de deux journalistes d'opposition ont créé une certaine détente. Cependant, le régime Bédié, qui a laissé habilement officialiser les exactions de son prédécesseur (crimes et faux complots), n'avait toujours pas apuré, en juin 1997, le contentieux né du boycottage actif, par l'opposition unie dans le Front républicain (FR), de la dernière élection présidentielle (7 morts en détention et plusieurs dizaines de personnes toujours détenues mi-1997).

L'ancien chef d'État-Major, le général Robert Guéi, qui avait refusé que l'armée fasse obstacle au boycottage, a été révoqué le 29 janvier 1997, ainsi que plusieurs officiers et sous-officiers.

Au malaise de l'armée a succédé, de janvier à juin 1997, celui des universités dans lequel le pouvoir, soufflant le.... »

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