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Cuba 1984-1985 Inquiet depuis l'intervention des marines à la Grenade (en octobre 1983), Fidel Castro a mobilisé de plus belle...

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« Cuba 1984-1985 Inquiet depuis l'intervention des marines à la Grenade (en octobre 1983), Fidel Castro a mobilisé de plus belle en 1984 ses compatriotes contre les risques d'"agression yankee": construction d'abris et de tranchées, hausse de 26% des dépenses militaires en 1985.

Les relations tourmentées entre Cuba et les États-Unis ont cependant marqué une pause spectaculaire le 14 décembre 1984, avec la signature du premier accord bilatéral depuis 1977.

Il vise à réglementer les migrations entre les deux pays: moyennant l'octroi à Cuba d'un quota annuel d'immigration de 20 000 personnes - soupape d'échappement pour le régime castriste -, le texte prévoit le rapatriement à La Havane de quelque 2 700 "délinquants et déséquilibrés mentaux" parmi les 125 000 marielitos (exilés cubains partis du port de Mariel en 1980) ; en outre, les "marielitos" résidant aux États-Unis peuvent faire venir leur famille ; l'accord prévoit enfin la délivrance de 3 000 visas à d'anciens prisonniers politiques cubains. Au plan économique, un quart de siècle après l'entrée des barbudos à La Havane, le 1er janvier 1959, Cuba continue de se consacrer à la monoculture du sucre.

Avec ses dérivés, il représente 78% du total des exportations.

A l'époque de Fulgencio Batista, l'essentiel du sucre cubain approvisionnait le marché nord-américain.

En 1985, les trois quarts environ des exportations cubaines sont destinées au bloc socialiste.

La dépendance s'est simplement déplacée d'Ouest en Est.

Selon les estimations faites au début de 1985, la zafra (récolte) de 1984 n'a pas dépassé le niveau de 1983, soit 7,2 millions de tonnes.

La vulnérabilité de l'économie cubaine est d'autant plus grande que le marché international du sucre se caractérise par des excédents de production et des cours.... »

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