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Cuba 1988-1989 Célébrant, le 1er janvier 1989, le trentième anniversaire de la Révolution et confronté à la plus grave crise...

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« Cuba 1988-1989 Célébrant, le 1er janvier 1989, le trentième anniversaire de la Révolution et confronté à la plus grave crise économique de son histoire, le régime castriste a opté pour le "mal nécessaire" du tourisme.

Il a fait appel aux investisseurs étrangers pour porter le nombre de chambres de 19 000 à 30 000, doubler et fidéliser les visiteurs (250 000 en 1988-1989). La "rectification" (ou castroïka) en cours n'a pas eu d'effets sensibles sur les difficultés de transports, le manque de logements, les pesanteurs bureaucratiques, les longues files d'attente et les restrictions alimentaires qui pourraient durer jusqu'en 1990, selon les autorités.

Quelque 20 000 diplômés de l'enseignement technique attendent de trouver un emploi dans leur secteur de compétence.

Le manque de devises n'a pas permis les importations nécessaires à la reprise des investissements. Selon Amnesty International, la situation des droits de l'homme s'est améliorée: près de 30 000 délinquants ont été libérés en trois ans, le départ de dissidents célèbres, comme Ricardo Bofill, a été autorisé, des marielitos émigrés en 1980 ont pu rentrer pour de brefs séjours.

Des artistes contestataires ont toutefois été arrêtés, et le rapport de la Commission des droits de l'homme de l'ONU (février 1989) est sévère, même si Cuba a été élu membre de cette Commission.

Les rapports du régime avec l'Église ont continué à s'améliorer (visites de l'archevêque de New York et de Mgr Etchegaray) et Fidel Castro s'est dit désireux d'accueillir le pape.

En application de l'accord migratoire avec les États-Unis - avec lesquels les relations pourraient s'assouplir -.... »

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