Devoir de Philosophie

Cuba 1997-1998 L'année 1998 aura permis à Fidel Castro d'engranger d'importantes victoires diplomatiques. L'embargo, jugé " éthiquement inacceptable " par...

Extrait du document

« Cuba 1997-1998 L'année 1998 aura permis à Fidel Castro d'engranger d'importantes victoires diplomatiques.

L'embargo, jugé " éthiquement inacceptable " par le pape lors de sa visite en janvier, et la loi Helms-Burton ont été condamnés lors de la réunion du groupe de Rio et de l'Union européenne (UE) en février à Panama. L'intégration du Cuba parmi les pays de la Caraïbe progresse.

Les quinze pays membres du Caricom (Communauté des Caraïbes) ont en effet recommandé son admission dans le groupe ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique) qui regroupe soixante et onze pays. La visite historique du souverain pontife (21-26 janvier 1998) a marqué un tournant dans la reconnaissance de l'île.

Après le rétablissement des relations diplomatiques avec la Guatémala puis avec la République dominicaine, Jean Chrétien, Premier ministre du Canada (partenaire des États-Unis dans l'ALENA-Accord de libre-échange nord-américain), s'est rendu en voyage officiel à Cuba en 1998.

Juan Carlos devrait s'y rendre en 1999, à l'occasion du Sommet ibéro-américain devant se tenir à La Havane. Après plus d'un an de crise, le gouvernement conservateur de José Maria Aznar a nommé un nouvel ambassadeur, normalisant ainsi les relations entre l'Espagne et l'île.

Enfin, pour la première fois, Cuba a échappé à la condamnation de la Commission des droits de l'homme de l'ONU.

Depuis 1992, les ÉtatsUnis déposent un projet de résolution condamnant les violations des droits démocratiques et instituant un rapporteur spécial chargé d'enquêter sur l'île.

Ce projet a été repoussé lors de la 54e session de la commission en avril 1998. Le voyage d'une nouvelle délégation du CNPF (Conseil national du patronat français) et la visite officielle du ministre délégué à la Coopération, Charles Josselin, ont confirmé le dynamisme des relations francocubaines, illustré par la visite officielle que devait faire en France Carlos Lage, Premier ministre de fait, en septembre 1998.

Le gouvernement français s'est montré favorable à l'adhésion de Cuba à la nouvelle convention de Lomé pour l'an 2000 à condition que le gouvernement castriste en accepte les clauses diplomatiques.

Les gouvernements de l'UE avaient adopté une position commune en 1996, subordonnant l'approfondissement des relations avec La Havane à l'adoption de réformes démocratiques.

Aucune réforme significative n'est pourtant intervenue sur le plan politique.

Le Ve congrès du Parti communiste a consacré Raoul Castro, frère de Fidel et ministre des Forces armées, comme successeur officiel.

La nouvelle Assemblée nationale du pouvoir populaire a réélu le Conseil d'État, dont le président reste F. Castro, qui a réaffirmé son refus de toute transition.

Protégée par la visite papale, l'Église cubaine est désormais la seule institution non officielle reconnue.

Les déclarations de ses évêques, ses.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓