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Cuba 2001-2002 Une situation économique préoccupante Après les attentats islamistes du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et...

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« Cuba 2001-2002 Une situation économique préoccupante Après les attentats islamistes du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone, les relations américano-cubaines ont connu une trêve de courte durée.

Dans une déclaration officielle, le gouvernement cubain a condamné les attentats.

L'utilisation de la base militaire de Guantànamo comme camp d'internement pour des détenus en provenance d'Afghanistan n'a suscité que peu de critiques de la part du gouvernement de Fidel Castro.

Ce dernier dénonçait pourtant l'occupation de ce territoire par les États-Unis depuis 1903.

Le Congrès américain a autorisé en 2001 l'exportation de médicaments et d'aliments à Cuba, à condition que le régime de F.

Castro les paie comptant.

En mai 2002, les achats d'aliments à des firmes américaines atteignaient 73 millions de dollars.

Le gouvernement cubain a mis à profit la pression exercée au Congrès par le lobby des firmes agroalimentaires, favorables à la levée d'un embargo vieux de plus de quarante ans qui les prive d'un marché proche.

Le pouvoir de ce nouveau lobby pourrait être un contrepoids à la puissante Fédération nationale cubano-américaine (FNCA), organisation anticastriste extrémiste très influente au sein de l'administration américaine.

D'autant que le général américain Barry Mac Caffrey, chef du Southern Command au Panama de 1994 à 1996, en voyage à Cuba, a déclaré que l'île ne représentait «aucune menace» pour la sécurité nationale des États-Unis.

Un jugement renforcé par la visite en mai 2002 de l'ancien président Jimmy Carter. La nomination du Cubano-Américain Otto Reich, proche de la FNCA, comme secrétaire d'État adjoint aux Affaires hémisphériques a cependant ravivé les tensions.

Le conflit s'est aggravé à la faveur de la réunion de la Commission des droits de l'homme de l'ONU en avril 2002 à Genève.

La motion condamnant Cuba, présentée par l'Uruguay, a été approuvée par sept gouvernements latino-américains, dont le Mexique pour la première fois (Cuba et le Vénézuela ont voté contre, le Brésil et l'Équateur se sont abstenus).

Ce vote a provoqué la rupture des relations diplomatiques avec l'Uruguay et une violente dispute avec le gouvernement mexicain, seul pays d'Amérique latine à n'avoir jamais rompu ses relations diplomatiques avec l'île depuis la victoire de Fidel Castro en 1959.

La tentative de coup d'État contre le président vénézuélien, en avril 2002, a inquiété La Havane qui bénéficie de livraisons de pétrole avantageuses et d'un allié sûr en la personne de Hugo Chavez.

Malgré l'échec du putsch - qui n'a pas été condamné par Washington -, la situation du pays n'était pas stabilisée. La réalité économique et.... »

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