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Cuba 2005-2006 L’après-castrisme en question Pour ses 80 ans célébrés au mois d’août 2006, Fidel Castro a eu tout lieu...

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« Cuba 2005-2006 L’après-castrisme en question Pour ses 80 ans célébrés au mois d’août 2006, Fidel Castro a eu tout lieu d’être satisfait.

En effet, le panorama international s’est présenté sous de meilleurs auspices : l’île n’est plus demeurée isolée, Cuba a été élu au nouveau Conseil des droits de l’homme de l’ONU et préside le mouvement des pays non alignés depuis septembre 2006. Sur le plan régional, le président bolivien Evo Morales s'est rallié, comme son homologue vénézuélien Hugo Chavez, à F.

Castro.

Le 1er mai 2006, deux jours après un « sommet » à La Havane les réunissant tous trois, E.

Morales a annoncé la nationalisation du gaz bolivien.

L’adhésion de La Paz à l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) pourrait favoriser l’extension de ce projet d’intégration latinoaméricaine impulsé par Cuba et le Vénézuela, destinée à contrer le projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).

Ce dernier a échoué en novembre 2005, en raison de l’opposition de plusieurs gouvernements latino-américains. L’intégration énergétique régionale est à l’ordre du jour, le Vénézuela et la Bolivie représentant plus de 65 % des réserves d’hydrocarbures connues en Amérique latine.

La raffinerie cubaine de Cienfuegos, achevée en 1990 mais inactive depuis la rupture des échanges avec l’URSS, devrait être rénovée par une entreprise mixte cubano-vénézuélienne.

Ce projet s'inscrit dans le cadre des accords de l’union pétrolière Petrocaribe, conclus en 2005 afin de diminuer le coût d’approvisionnement des pays caribéens ; sa remise en état pourrait permettre à La Havane d’acquérir, avec l’aide de Caracas, une dimension régionale quant au raffinage et à la livraison de pétrole. Grâce au concours de ses alliés, l’économie cubaine s’est mieux portée.

En 2005, selon les chiffres officiels, elle aurait connu un taux de croissance de 11,8 %, donnée contestée par des organismes internationaux tels que la Commission économique de l'ONU pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC).

L’aide apportée par le Vénézuela d’abord, les investissements et les crédits chinois ensuite sont très importants.

Caracas a livré environ 100 000 barils de pétrole par jour, en contrepartie de l’envoi de milliers de médecins cubains et d’une coopération multiforme (Cuba a été chargée de la modernisation des hôpitaux et des principaux centres de santé vénézuéliens). La situation intérieure n’en est pas moins restée difficile et controversée.

Outre la sécheresse et le passage de plusieurs cyclones, la vie quotidienne est demeurée harassante, l’alimentation chère, les transports chaotiques, le manque de logements et leur dégradation constituant un des plus graves problèmes.

Le gouvernement voudrait augmenter les salaires pour supprimer progressivement le carnet de rationnement et diminuer peu à peu les subventions de l’État.

Cependant, les délais d’application de ces décisions impopulaires sont peu prévisibles.

Par ailleurs, F.

Castro s’est engagé dans une grande « bataille d’idées.... »

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