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Cum accusas alium, propriam prius inspice vitam Avant d'accuser autrui, examine ta propre existence Ce monostique de Caton (41 [3,238...

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« Cum accusas alium, propriam prius inspice vitam Avant d'accuser autrui, examine ta propre existence Ce monostique de Caton (41 [3,238 Baehrens] ; cf.

aussi Walther 4022 ; 23595) reprend un topos fréquent dans la littérature antique (cf.

nn.

408412) que réutilisera notamment saint Colomban dans un carmen (PL 80, 289c : Cumque alium censes, propriam prior inspice vitam.

/ Plus tua, quam a/teriu.î damnabis crimina judex, >).

Signalons également une maxime empruntée à )'Andria de Térence (vv.

22 sq.

: Desinant maledicere male_facta ne noscant sua, >) reprise notamment par saint Jérôme (Commentaria in Michaeam, PL 25, 1189c) et par Paschase Radbert (Epitaphium Arsenii, PL 120, 1566d), puis, à l'époque moderne, par Erasme (Adagia, 1, 1, 27.

s.

v.

Qui quae vult dicit quae non vult audiet, cf.

n.

2091) et par Francisco Cascales (Cartas Filologicas, 3, ep.

1).

D'autres passages reprennent également le même topos : cf.

Cicéron (ln Verrem actio secundo, 3, 2, 4; Philippiques, 12, 10, 25); saint Ambroise (De officiis ministrorum, 3, 11, 72), et Nicolas de Clairvaux (Ep., 35, PL 196, 1629a), qui note que c'est le propre des sots de remarquer les défauts d'autrui et d'oublier les leurs, proprium est stultitiae aliorum vitia cernere, suorom ob/ivisci ; ou encore les nombreux passages qui font allusion à la fable des deux besaces (n.

410) ou au verset de l'Evangile sur la paille et la poutre, verset précédemment évoqué dans ce dictionnaire (n.

412).

D'autres sentences conseillent par contre de pardonner aux autres en pensant aux péchés que l'on ne manquera pas de commettre un jour, Ignoscito aliis quasi pecces cotidie (Appendix sententiarum, 32 R.

2) ou de veiller à.... »

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