D~ d e souligner les deux principalesdim:lioos qui seront adoplées tant par les penseurs du XVD' s. que. ensuite, par...
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D~ d e souligner les deux principalesdim:lioos
qui seront adoplées tant par les penseurs du XVD' s.
que.
ensuite, par ceux des Lumièes :
1) Le ra,tionalisme (sunoot en France et en Allemagne).
Ses principaux reprtsentants posent la possibilité de conmu"'lre la structure de la réalité à partir des purs principes de la pensit.
L'ordre logique
du monde rend possible sa connaissance daluctive.
Le modè'.le en est l a ~ d e s matbffliatiques qui
déduit à partir de quelques axiomes SÛJS.
La iialilt consiste en deux ~ l .
une
(SPINOV.) ou plusieurs (LEœNIZ) substances et
est enlimment réglée par Dieu.
2) L'empirisme (sW10ut en Angleterre, plus tard
aussi en France.
parfois commelllAt.érialisme).
De
Fk>.Ncrs BACON (cf.
p.
95) en passant par HOBBES,
Loaœ.
BERIŒU!Y.
ju.squ•à HUME, il considère que
le fondement de la connaissance se trouve dans
I'uplrit!nct sensible.
Ne sont réels que les objets
singuliers et les pbmomènes.
Le jUSle usage de la
raison peut les onloontt et en tirer inductivement
des conclusions.
L'efficacité de ce principe tient avant tout dans
la naissance de la science mais aussi dans le privil~ge accordé à la philosophie du droit et à la
philosophie politique.
C'est EMMANUEL KANT (1783) qui nous donne
une dffinitioo classique des Lumlà-es :
« Qu'est..:c que les Lumières ? La sortie de
l'homme de sa mioorilé.
dont il est lui-même
respoosable.
Minorité, c'est-à-dire incapacité
de se :servir de son enteodement sans la direction d'autrui, minorité dont il est lui-même
respoosable puisque la cause en réside non
dans le défaut de 1'entendement mais dans un
manque de décision et de courage de s'en servinans la direction d'autrui.
Sapere aude ! Aie
le courage de te servir de ton propre entendement.
Voilà la devise des Lumières.~
Les Lumières sont donc détetmioécs par l'usage de
la raison et par le fait pour un individu de penser de
manière autonome.
Ce qui est cmctérislique des
Lumims, c'est plus radicalement une distanœ avec
la tradition et l'autorité, la haute estime dela libené,
et la valorisation pœitive de la capacité à trouver
une solution ralionoeUe à toutes les questions.
De nombreux philosophes des Lumières témoignent de connaissances imponantes dans d'autres
domaines en tant que mathématiciens, physiciens,
politiques, ou diplomates.
Vue d'ensemble 103
L'utilisation des mathématiques et la méthode
d'observation conduisent à une l1IJl!Ure dans les
sciences de la nature.
L'exemple le plus frappant
estNEWI'ON:
Sa mécanique (1687) est une vaste explication
quantitative de la nature qui fonctionne de
manim strictement causale et sans hypoth~
inutiles.
A cette q,oque, se prowît wie foule de découvertes
scientifiques.
Le progrès dans la ID&l"trise dela nature
fonde chez les Lumières la foi dans k progrb.
Sodalanait, l'époque est dominée par la montée
de la bourgeoisie, que favorise le développement
écoo.omique.
Ce ~ est accompagnt par le
liblra/isme qui, en tant que th6orie écooomique,
réclame la liberté de l'industrie et du commerce.
Sa devise est :
« Laissez faire, laissez passer.
,.
De plus.
on dlfinit les fondements philosophiques
des droits de l'individu face....
»
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