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Dans la Littérature de l'âge baroque en France, le critique Jean Rousset dégage quatre critères de l'oeuvre baroque : «...

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« Dans la Littérature de l'âge baroque en France, le critique Jean Rousset dégage quatre critères de l'oeuvre baroque : « l'instabilité, la mobilité, la métamorphose, la domination du décor ».

Les oeuvres baroques que vous avez vues ou lues vous permettent-elles de vérifier ces critères ? Dans la Littérature de l'âge baroque en France, le critique Jean Rousset dégage quatre critères de l'oeuvre baroque : « l'instabilité, la mobilité, la métamorphose, la domination du décor ».

Les oeuvres baroques que vous avez vues ou lues vous permettent-elles de vérifier ces critères ? Sujet sur la littérature baroque.

Comment se définit le baroque dans les œuvres ? NB : Aspects baroques de la pièce => changement, du contraste, du paradoxe.

La précarité de la vie Baroque vient de barrocco (adjectif portugais, "perle de forme irrégulière").

Au départ, le terme n'est applicable que pour les arts figuratifs.

Il n'existe pas d'art poétique baroque ni de règles canoniques ou formelles.

Le baroque est l'art du mouvement ; c'est une esthétique, une vision du monde, un comportement, une manière de réagir à une crise. Quatre principes apparaissent régulièrement dans le baroque littéraire : - l'instabilité ; - la mobilité ; - la métamorphose ; - la domination du décor... I- L'instabilité du monde A- L’inconstance • Inconstance du monde > sentiment important du mouvement baroque. • Exemple : « Le Temple de l’Inconstance » de Jacques Davy Du Perron.

Vers 1 => paradoxal, étonnant.

Cf.

« Tous amoureux y viendront » VS « temple à l'Inconstance » car normalement, amour = fidélité.

Volonté de glorifier l’inconstance.

Cf.

les termes relevant du champ lexical de la religion : « Je veux bâtir un temple à l'Inconstance » ; « l'honorer » ; « adorer »… + « sacrifice » ; « le sacrer » ; « Moi le templier » ; « la prêtresse ».

Cf.

aussi la référence au « muable Prothée » > Prothée : pourrait symboliser l’inconstance. B- Linéarité moins nette (VS les œuvres classiques) • Illusion comique > linéarité plusieurs fois brisée.

De nombreuses digressions viennent briser des actions qui s'entrecroisent et peuvent rester inachevées (Matamore retrouvé après plusieurs jours).

L'histoire principale est enlacée par des histoires secondaires.

Cette inconstance de la diégèse est renforcée par l'inconstance amoureuse des personnages (éloge de l'infidélité par Clindor : V, 3).

Cette instabilité confine même au tourbillon sur la fin de la pièce lorsque Pridamant et le lecteur avec lui ne savent plus ce qui ressort de la réalité ou de la fiction. • Roméo et Juliette > histoire d’amour + guerre des deux clans qui trouble l’ordre de la cité. C- Des sentiments extrêmes et contradictoires • Mort et amour. • Illusion comique.

Cf.

les monologues d'Isabelle (IV, 1) et de Clindor (IV, 7).

Désespérée par le « jugement inique » qui condamne « un pauvre inconnu » pour son « feu légitime », Isabelle envisage sa propre mort en héroïne tragique et déclare : « Je veux perdre la vie en perdant mon amour ».

Acte IV, scène 7 => monologue assez pathétique car Clindor prend conscience de son amour pour Isabelle alors qu’il est proche de la fin.

Adraste est mort, Clindor est en prison.

Il se rend compte qu’il s’est servi de son amour pour se hisser à un destin qui n’était pas le sien.

Il voit sa propre mort. • Roméo et Juliette.

Cf.

dès la première rencontre, Juliette évoque la mort sous une forme conditionnelle « S’il[ le jeune inconnu] est marié, le tombeau va être mon lit de noces ». NB : à la fin, la mort est donc le seul refuge possible des amants, puisqu’elle éternise l’amour. II- Le monde de l’illusion A- « Le monde est un théâtre » Décor, apparences… Exemple développé : L’Illusion comique de Corneille. Cf.

le titre qui renvoie au théâtre + à l’illusion propre au théâtre. • Plusieurs niveaux dans cette pièce.

1e niveau : celui de la pièce complète avec son lot d'inquiétudes, de nœuds et de dénouements.

2e niveau : celui de la scène entre Alcandre et Pridamant, à la fois personnages et spectateurs de ce qui se déroule devant eux.

3e niveau : celui des jeunes gens, Clindor et Isabelle, et de leurs aventures.

4e niveau : celui de la pièce de théâtre jouée par les jeunes gens. + Le thème du théâtre qui est omniprésent => Dans la pièce de théâtre, on parle de théâtre.

Cf.

les comédiens qui font leurs comptes, qui se relèvent après leur « mort »… • Cf.

L’Illusion comique > éclatement de l’action, que souligne, en particulier, le recours au théâtre dans le théâtre, et par la dilatation spatio-temporelle qui inscrivent la pièce dans l’irrégularité. B- Déguisements et apparences trompeuses • Illusion comique > Structure complexe de la pièce, basée sur des enchâssements successifs (théâtre dans le théâtre) +.... »

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