Dans les vers qui précèdent, l'auteur vient d'évoquer la misère et la déchéance morale qu'elle entraîne parfois chez les>. Les...
Extrait du document
« Dans les vers qui précèdent, l'auteur vient d'évoquer la misère et la déchéance morale qu'elle entraîne parfois chez les>. Les valses, visions, passent dans les miroirs. Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales, Les galops effrénés courent; par intervalles, le bal reprend haleine; on s'interrompt, on fuit, On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit; Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées, La musique, jetant les notes à poignées, Revient, et les regards s'allument, et l'archet, Bondissant, ressaisit la foule qui marchait. 0 délire! Et, d'encens et de bruits enivrées, L'heure emporte en riant les rapides soirées. Et les nuits et les jours, feuilles mortes des cieux. D'autres, toute la nuit, roulent les dés joyeux, Ou bien, âpre, et mêlant les cartes qu'ils caressent, Où des spectres riants ou sanglants apparaissent, Leur soif de l'or, penchée autour d'un tapis vert, Jusqu'à ce qu'au volet le jour bâille entr'ouvert, Poursuit le pharaon, le lansquenet 1 ou l'hombre 2; Et, pendant qu'on gémit et qu'on frémit dans l'ombre, Pendant que les greniers grelottent sous les toits, Que les fleuves, passants pleins de lugubres voix, Heurtent aux grands quais blancs les glaçons qu'ils charrient, Tous ces hommes contents de.vivre, boivent, rient, Chantent; et, par moments, on.... »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓