Dans un conte de Voltaire, « Le Taureau blanc » un personnage s'exprime ainsi : « Les contes que l'on...
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Dans un conte de Voltaire, « Le Taureau blanc » un personnage s'exprime ainsi : « Les
contes que l'on pouvait faire à la quadrisaïeul dema grand-mère ne sont plus bons pourmoi...
qui
ai lu « L'Entendement humain » du philosophe égyptien nommé Locke et la « Matrone d'Ephèse
».
Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un
rêve.
Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant.
Je voudrais surtout que, sous le voile de
la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire.
»
Dans un conte de Voltaire, « Le Taureau blanc » un personnage s'exprime ainsi : « Les
contes que l'on pouvait faire à la quadrisaïeul de ma grand-mère ne sont plus bons pour moi...
qui
ai lu « L'Entendement humain » du philosophe égyptien nommé Locke et la « Matrone d'Ephèse
».
Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un
rêve.
Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant.
Je voudrais surtout que, sous le voile de
la fable, il laissât entrevoir aux yeux exercés quelque vérité fine qui échappe au vulgaire.
»
Ce texte nous donne-t-il une définition satisfaisante du conte en tant que genre littéraire ?
Conte : fondé sur la vraisemblance, rien d'extravagant, qu'il laisse entrevoir seulement pour les
personnes « non vulgaires » une vérité ?
=> serait un texte destiné à l'élite, rationnel.
Voltaire conçoit-il ses contes ainsi ?
I- L'apologue et le conte : des inventions d'auteurs
A- des histoires simples
• Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.
Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.
Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »...), facéties : les quartiers de noblesse...
Voltaire décrit le parcours d'un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son
mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ».
Dans Candide, nous sommes dans l'univers du conte, de l'histoire plaisante où le héros se fait
fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir.
• Pour les contes de Perrault, ils sont surtout lus par les enfants (Le Petit poucet, La Belle au bois
dormant...).
B- Le dépaysement, l'amusement
• Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.
Voltaire situe l'action dans l'Orient
lointain, à une époque imaginaire et antique.
Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.
« Du temps
du roi Moabdard...
»
Structure traditionnelle du conte de Zadig :
a) situation initiale incertaine, déséquilibre.
b) péripéties, épreuves : incompréhension, condamnation, danger de mort.
c) situation finale : nouvel équilibre plus favorable à partir de l'expérience acquise.
=> Le conte reste ouvert sur une nouvelle aventure.
• Candide se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l'Eldorado...
C- Des indices
Les contes sont parsemés d'indices qui interpellent le lecteur et lui rappellent qu'aussi loin que
se déroule l'histoire, elle n'est peut-être pas tant éloignée que cela.
• Anachronismes dans Zadig, qui rappellent fortement l'époque de Voltaire : « greffiers » «deniers »
«valets ».
• « Morale utile » des contes de Perrault : moralité à la fin du conte, précepte qui rappelle ce qui est bon
de faire ou de ne pas faire.
Cf.
Cendrillon ou Le Petit chaperon rouge.
∆) Le conte, pour Voltaire, devait être un récit agréable et facile à lire.
Cependant, les petites pistes
égrenées au fil du texte, laissent entrevoir que ce texte n'est pas aussi simple qu'il pourrait paraître.
III- L'apologue, un enseignement indirect
A- Une remise en cause de la société
• Dans Candide, Voltaire dénonce de nombreux travers de la société : l'esclavage (« C'est à ce prix que
vous mangez du sucre en Europe.
» Chapitre XIX) ; la noblesse ;....
»
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