Devoir de Philosophie

D'après Paris-Créteil-Versailles Septembre 1999 s 10 Briant et ses camarades avaient fait cinquante pas à peine, lorsqu'ils aperçurent le chien...

Extrait du document

« D'après Paris-Créteil-Versailles Septembre 1999 s 10 Briant et ses camarades avaient fait cinquante pas à peine, lorsqu'ils aperçurent le chien arrêté devant un arbre, au pied duquel gisait une forme humaine. Une femme était étendue là, immobile comme une morte, une femme dont les vêtements - jupe de grosse étoffe, corsage pareil, châle de laine brune, noué à sa ceinture - paraissaient encore en assez bon état.

Sa figure portait des traces d'excessives souffrances, bien qu'elle fût de constitution robuste, n'étant d'ailleurs âgée que de quarante à quarante-cinq ans.

Épuisée de fatigues, de faim peut-être, elle avait perdu connaissance, mais un léger souffle s'exhalait de ses lèvres.

Que l'on juge de l'émotion des jeunes colons en présence de la première créature humaine qu'ils eussent rencontrée depuis leur arrivée sur l'île Chairman ! « Elle respire! ...

Elle respire! s'écria Gordon.

Sans doute, la faim, la soif...

» Jules VERNE, Deux ans de vacances. QYestions - Rédaction s 10 Mon devoir d'historien m'oblige à déclarer qu'une nuit du mois de juillet, peu de moments avant le lever du soleil, la porte du parc d'une maison de campagne s'ouvrit, et qu'il en sortit un homme avec toutes les précautions d'un voleur qui craint d'être surpris.

Cette maison de campagne appartenait à Mme de Coursy, et cet homme était Saint­ Clair.

Une femme, enveloppée dans une pelisse, l'accompagna jus­ qu'à la porte, et passa la tête en dehors pour le voir encore plus longtemps tandis qu'il s'éloignait en descendant le sentier qui lon­ geait le mur du parc.

Saint-Clair s'arrêta, jeta autour de lui un coup d'œil circonspect, et de la main fit signe à cette femme de rentrer.

La clarté d'une nuit d'été lui permettait de distinguer sa figure pâle, tou­ jours immobile à la même place.

Il revint sur ses pas, s'approcha d'elle et la serra tendrement dans ses bras.

Il voulait l'engager à rentrer; , 1s 20 zs 30 mais il avait encore cent choses à lui dire.

Leur conversation durait depuis dix minutes, quand on entendit la voix d'un paysan qui sortait pour aller travailler aux champs.

Un baiser est pris et rendu, la porte est fermée, et Saint-Clair, d'un saut, est au bout du sentier. Il suivait un chemin qui lui semblait bien connu.

Tantôt il sautait presque de joie, et courait en frappant les buissons de sa canne; tantôt il s'arrêtait ou marchait lentement, regardant le del qui se colorait de pourpre du côté de l'orient.

Bref, à le voir, on eût dit un fou enchanté d'avoir brisé sa cage.

Après une demi-heure de marche, il était à la porte d'une petite maison isolée qu'il avait louée pour la saison.

Il avait une clef: il entra, puis il se jeta sur un grand canapé, et là, les yeux fixes, la bouche courbée par un doux sourire, il pensait, il rêvait tout éveillé.

Son imagination ne lui présentait alors que de pensées de bonheur.« Que je suis heureux! se disait-il à chaque instant.

Enfin je l'ai rencontré ce cœur qui comprend le mien! ...

- Qui, c'est mon idéal que j'ai trouvé ...

]'ai tout à.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓