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De nombreux lecteurs trouvent de l'intérêt à la littérature personnelle. En vous appuyant sur des exemples précis, vous présenterez votre...

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« De nombreux lecteurs trouvent de l'intérêt à la littérature personnelle.

En vous appuyant sur des exemples précis, vous présenterez votre propre point de vue sur l'intérêt de cette littérature. Introduction ■ ■ ■ ■ Les littératures subjectives sont plus ou moins nom­ breuses selon les époques. De notre temps, elles sont très goûtées. Ecoles Moi présent = théorie de bien des Ecoles impersonnelles. Moyen-terme? Jre partie : pourquoi (et comment) cette présence volon­ taire du Moi ? ■ Multiples nuances de la subjectivité littéraire. ■ Les Ecoles prônant la subjectivité. comme un thème essentiel d'inspiration provoquent des modes qui tombent alors dans des excès� Romantisme ou existentialisme, entre autres, fourmillent d'exemples sur ce phénomène.

Ainsi Ùn journal intime de l'époque de Lamartine se veut d'une « sensibilité incendiaire»; Cha­ teaubriand, que l'on accµsera d'ailleurs lui-même de « porter son cœur en écharpe», sera frappé et inquiet de. la prolifération de ses imitateurs abusifs, de cette « famille de Renés poètes et de Renés prosateurs»...

qui ne « bourdonn[aient] plus que des phrases lamentables et décousues» (Mémoires d'outre-tombe Il, t.

11).

De vio­ lentes réactions se trouvent donc suscitées.

Une sorte de mouvement de balancier semble régler la succession des Ecoles.

Après les confidences d'un Ronsard et de ses amis de la Pléiade : « Quand je suis vingt ou trente mois Sans retourner en Vendômois... Aux rochers je me plains ainsi...» .

(Ronsard, Odes) ou (( Maintenant la Fortune est maîtresse de moi Et inon cœur qui voulait être maître de soi Est serf de mille maux et regrets qui m'ennuient...» (Du Bellay : Regrets), arrive un Malherbe qui régente, tonne contre tout épan­ chement et prône le lyrisme impersonnel.

- A la suite des élégies romantiques; le Parnasse par la plume de son chef Leconte de Lisle affirme: « Uy a dans l'aveu public des angoisses du cœur, une vanité et une profanatiort gratuites.» Flaubert, si marqué par les délires romanti­ ques de sa jeunesse - et parce qu'H en fut marqué! -, ordonne: « L'artiste ne doit pas plus apparaître dans son œuvre que Dieu dans la nature...

Il doit s'arranger de façon à faire croire à la postérité qu'il n'a pas vécu.» La rig1,1eur est recommandée par Valéry, mais c'est à la suite des évanescences intimistes du symbolisme.

Butor, à notre époque, par les froides constructions de ses romans,.... »

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