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De tout ce que je �ui& ou que je po&&ède, que pui&-je comidérer comme véritablement à moi? Anne 16/20 -...

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« De tout ce que je �ui& ou que je po&&ède, que pui&-je comidérer comme véritablement à moi? Anne 16/20 - Excellent devoir, très bien construit, qui progresse clairement vers la résolution du problème.

Mais attention à l'expression écrite : le style est· souvent lourd, maladroit, voire incorrect. Il me :semble évid�nt q,u'ayant une dignité de fin 1 • je ne pui:s:se appartenir à personne.

Mai:s apparemment c'e:st cho:se po:s:sible.

comme nou:s le montre I' exemt2le hi:storiçiue de I'e:sclave apt;2artenant à :son maître2. Si alor:s le plu:s évident de:s droit:s de po:s:se:s:sion - à :savoir la po:s:se:s:sion de :soi-même - peut ne pa:s être.

q,u· en e:st-il de:s po:s:se:s:sion:s q,ue je reléguais à une place moin:s importante? E:st-ce çiuïl n'y a rien t;2armi tout ce çiue Je :sui:s ou tout ce çiue Je po:s:sède et t;2eux po:s:séder çiui ne :soit ou ne :sera véritablement à moi3? Et d'ailleurs.

çiuel:s critères :sont valables QOUr déterminer ce çiui e:st véritablement à moi? Ne faudra-t-il pa:s faire de:s di:stinction:s�? JI :semble tout de même çiue beaucoup de cho:se:s :soient à moi� Ain:si.

le:s bien:s matériels q,ui :sont en ma po:s:se:s:sion :sont évidemment à moi.

Il:s ne :sont à personne d'autre.

ou ce q,ui n'e:st à aucun autre e:st à moi.

Si je le:s acq,uier:s par le travail.

il:s :sont à moi grâce à moi.

Ain:si il en e:st de même pour ce q,ue achète ou ce q,u'on me donne. D'ailleurs.

ce q,ui e:st à moi :s'imprègne de moï, de me:s :souvenirs et de ce çiue Je leur a:s:socie comme :sentiment:s 6 .

Il :serait ab:surde de dire q,ue q,uel q,u· un d'autre po:s:sède q,uelq,ue cho:se q,ui ne :signifie rien pour lui.

Ain:si :si q,uelq,u'un :s· empare de me:s lettre:s ou de mon journal intime.

il e:st indéniablé q,ue ce:s objet:s :sont encore à moi. J 1) Maladroit : attention à l'ex­ pression. 2) Bien amené : le sujet est bien amené par un paradoxe : d'un côté je crois que Ge n'appartiens à personne sinon à moi-même), d'un autre côté je constate que Ge peux être esclave). 3) Oni, insistez: montrez plus le « rien » possible ; si je peux per­ dre la possession de moi-même, que reste-t-il qui soit véritablement à moi? Il faut davantage problé­ matiser le sujet en montrant qu'on ne comprend pas la possibilité même de deux thèses opposées et qu'on est face à une alternative. Dites par exemple : se peut-il que je me trompe sur ce que je crois être à moi au point que rien n'est peut-être à moi? Ou encore : com­ ment comprendre que ce que je crois être le plus à moi se révèle parfois illusoire ? 4) Un peu vague: montrez plus que vous allez faire varier les sens du mot « véritablement » et que votre plan prend appui sur ces différents sens possibles. 5) Annonce claire : l'idée direc­ trice du mouvement est bien posée comme étant à démontrer. 6) Style à revoir. 7) Très bonne progression : vous montrez bien à travers votre argumentation ce que le terme «véritablement» peut signifier et ses différents sens possibles : réellement, personnellement, éternellement, pleinement, uni­ versellement et essentiellement. 8) Style à revoir. Mais ce q,ue l'on vient de dire signifie q,ue pos­ session matérielle ne veut pas forcément dire possession véritable.

« Véritablement » n'était donc pas à prendre au sens de réellement.

c'est­ à-dire présent dans la réalité.

c'est-à-dire matériel7.

Bien plus.

je ne suis pas q,ue matérialiste car ce serait q,uelq,ue part nier mon humanité et mon a:spiration aux valeurs sentimentales. Il y a donc ces autres valeurs.

q,ui ne sont pas matérielles et dont je bénéficie, q,ui sont égale­ ment en q,uelq,ue sorte « à moi ».

Il en est ainsi pour les liens du sang.

C'est une valeur à prendre en compte car l'expression « c'est mon enfant » signifie bien q,uïl n'est à personne d'autre et q,ue q,uand bien même on me l'arracherait il serait encore mon enfant On voit ici q,ue les valeurs sentimentales dépa:ssent celles maté­ rielles car ce q,ui peut être en la possession des autres peut être à moi véritablement au sens d'originairement Ainsi l'amour ou l'amitié q,u'on me donne sont à moi q,uand bien même ces biens sont impalpables. Ils sont à moi car en direction de moi et seule­ ment de moi (dans le cas d'un amour sincère par exemple) et le sont véritablement au sens de sincèrement Il faut également prendre en compte les choses q,ui sont à moi car personnelles 8: Par exemple, mes opinions.

mon avis ; q,uand bien même ils ressembleraient ou s'accorderaient parfaitement avec ceux d'une autre personne, ils proviennent de moi et de ma réflexion per�onnelle. Il en est de même pour mes jugements, car l'avis q,ue je me fais sur les choses est personnel.

Ainsi naissent nion goût et mon attitude face à I'esthétiq,ue.

Ici.

q,ue ce soit mon opinion.

mon avis ou mon jugement ces choses sont à moi car légitimement à moi. Enfin, ma culture et mon éducation sont à moi. C'est grâce aux autres (pour l'éducation) ou par la naissance (pour la culture) q,ue je suis ce q,ue je suis mais je me suis imbibé de tout cela q,ui est mien au même titre q,ue n'importe q,uel bien matériel.

Il apparaît ainsi q,ue choses semblent véritablement à moi. Mais l'accent n'est-il pas mis sur« considérer» et peut-on être sûr q,ue je ne suis pas de mauvaise foi et q,ue je sais considérer comme véritables biens des choses qui ne peuvent pas être qu'à moi9 / Ici à travers 1· exemple de la culture.

il apparaît qu'une chose peut être à moi et à un autre.

Qu'en est-il alors pour tout ce que je croyais être véritablement à moi10 ? En repensant au sens de « véritablement».

il m'apparaît alors q,ue rien n'est véritablement à moi.

Et ceci est d'abord valable pour les biens : matériels et les valeurs sentimentales.

Ainsi selon : Épicure tout dans la nature est fait d'atomes.

et les sentiments et les sensations.

s'ils sont bien en moi ne sont pas à moi véritablement Ce sont sim­ plement des mouvements de matière.

des déplacements subtils.

d'atomes.

Comme con­ séq,uence de cela.

il nous faut accepter lïdée q,ue les biens matériels ne sont q,ue provisoires et périssables.

Également.

en tant q,u· être naturel et provisoirement stable je peux mourir à tout i instant Ainsi l'amour ou 1· amitié q,ue je porte à un : autre ( ou réciproq,uement) s'éteint en même ; temps q,ue moi.

Alors, si l'amour q,ue m'a porté q,uelq,u'un a été.

il ne 1· est plus ou peut du moins ne plus I'être11.

Dans ce cas rien n'est véritable­ ment à moi au sens d'éternellement à moi.

Car une vérité est aussi ce q,ui est valable en tout lieu et en tout temps.

donc q,uelq,ue chose d'éternel. Quant à mes opinions, mes jugements ils sont : peut-être partiellement à moi, mais q,ui dit par- '..... »

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