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« de types divers, et de rendre compte par écrit de ces lectures et des réflexions qui les prolongent. Mais, dans chacun des trois cas,la nature ou le statut des textes varie.

Chaque candidat peut ainsi choisirle sujet qui correspond le mieux à ses aptitudes et à ses goûts personnels. Dans le premier sujet, le texte à lire est de caractère dénotatif: il présente des ' ' informations, des arguments et des idées. Dans le second sujet, on propose un texte littéraire, dontlalecture appelle des démarches spécifiques. Dansle troisième sujet, c'est à partir de textes et d'œuvreslus antérieurement que le candidat est invité à réfléchir. Le choix des sujets destinés à cette épreuve obéit au souci primordial de mettre les candidats en confiance.

Un bon sujet ne vise ni à embarrasser ni à surprendre.

Il s'interdit la provocation oule défi.

Il doit être accessible au plus grand nombre.

Les sujets• les plus simples n'ont jamais empêché l'originalité de se manifester. 2.2 Premier sujet Résumé d'un texte, suivi de questions de vocabulake et d'une discussion Modalités de l'exercice L'exercice comprend trois démarches liées et complémentaires. a) La première consiste à résumer le texte. Le-résumé suit lem du développement.

Il donne du texte, dans le même ordre, une version condensée mais fidèle.

Il ne change pas le système de l'énoncia­ tion : il reformule le discours du texte initial sans prendre de distance (c'est-à­ dire en s'abstenant d'indications telles que:«l'auteur déclare que ...

, montre que ...

»).

Il s'interdit un montage de citations: le candidat exprime dans son propre langage les assertions du texte.

Il peut cependant, lorsqu'il s'agit de mots clés, qu'il serait absurde de remplacer par de mauvais équivalents, reprendre les mots du texte et, par exception, citer entre guillemets une formule particulièrement significative. Pour que ce travail ait tout son sens et soit conduit avec rigueur, il est nécessaire que la longueur du texte ne soit pas excessive.

Elle variera, compte tenu de la densité du propos, autour de 700 mots (*). (*) On entendra par mot l'unité typographique limitée par deux blancs, par deux signes typographiques, par un signe typographique et un blanc ou l'inverse.

Ainsi J' compte pour Ufl; mot et c'est-à-dire pour quatre.

Cette convention est celle des travaux de statistique lexfcale.

Elle ne préjuge en rien des problèmes que poserait une définition du mot comme fait linguistique. La règle sera de réduire le texte au quart environ de cette longueur.

Le libellé du sujet précisera le nombre de mots fixé, selon la nature du texte, pour le résumé.

Il rappellera aux candidats qu'une marge de IO % en plus ou en moins est admise et qu'ils ont à indiquer eux-mêmes à la fin de leur résumé le nombre de mots employés. L'évaluation sera attentive à l'effort accompli pour rédiger avec correction et concisiQn.

Elle tiendra compte du respect des limites indiquées.

Elle appré­ ciera surtout dans le travail du candidat la compréhension du texte.

Un bon résumé ne saurait être le résultat d'une opération mécanique de réduction.

Il implique une lecture et une analyse intelligente.\11 transmet sans le fausser le contenu du texte initial.

Il met en lumière les articulations de la pensée.

Sous une forme réduite, il restitue dans sa force le sens du texte. b) Quelques questions de vocabulaire permettent de vérifier sur des points précis la qualité de la lecture que le candidat a faite. On lui demande d'expliquer le sens, dans le texte, de deux ou trois mots (ou expressions), choisis de préférence parmi ceux qui constituent des jalons importants de la lecture et en éclairent la signification. Il ne saurait s'agir en aucun cas de mots rares ou difficiles : ces mots-là doivent être expliqués par des notes.

Il s'agit de mots (ou d'expressions) d'usage courant, dont un raisonnement sur le contexte et, éventuellement, sur la syntaxe de la phrase permet de préciser la valeur dans le texte. Ainsi conçues, ces questions mettent la sémantique et la syntaxe au service de la lecture.

Elles aident le candidat à affiner sa compréhension du texte.

Par là, il se trouve mieux armé pour la discussion qui suit. c) L'exercice s'achève par une discussion. A propos du texte qu'il étudie, le candidat est invité à présenter une réflexion critique. Le libellé formule, à partir du texte, une question.

Cette question pose un problème dont le texte éclaire au moins un aspect et pour !'_examen duquel il offre des éléments.

On demande au candidat d'exprimer, en se référant à son expérience personnelle et à ses lectures, un avis argumenté. Le candidat n'est aucunement jugé sur l'opinion qu'il soutient ni sur les convictions dont il peut s'inspirer.

L'exercice permet d'apprécier-outre la correction de l'expression - la validité du raisonnement et l'aptitude à discuter, c'est-à-dire à comprendre.... »