Début 1997, le président Mohamed Taki Abdulkarim s'est trouvé acculé: sans marge de manoeuvre financière, il ne parvenait pas à...
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Début 1997, le président Mohamed Taki Abdulkarim s'est trouvé acculé: sans marge de manoeuvre
financière, il ne parvenait pas à régler les arriérés de traitement des fonctionnaires.
Du coup, enseignants
et agents hospitaliers ont commencé une grève qui devait durer plusieurs mois et conduire à de violents
affrontements lors d'une manifestation à Moroni, le 28 janvier 1997.
L'armée a utilisé ses armes à feu,
faisant 20 blessés dont 15 grièvement atteints.
Ces grévistes ont cessé leur action, début avril 1997, sans
que rien ne soit pour autant réglé.
Au plan politique, le président Taki n'a eu de cesse de verrouiller son
régime.
Il a fait adopter par référendum, le 20 octobre 1996, une nouvelle Constitution renforçant le
pouvoir présidentiel et soumettant la légalisation des partis politiques à l'obtention de deux élus par île
lors des élections législatives.
Cette disposition a créé une situation inédite quand l'opposition a boycotté
les législatives du 1er décembre 1996.
Le FMI et la Banque mondiale ont mis les Comores....
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