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Découpage du film GÉNÉRIQUE (4 min 10) Des inscriptions blanches défilent sur fond noir : « À partir d'une idée...

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« Découpage du film GÉNÉRIQUE (4 min 10) Des inscriptions blanches défilent sur fond noir : « À partir d'une idée relativement simple, Kafka nous plonge dans un monde inco­ hérent, absurde et surréel.

L'Idée la voici.

Les bureaucrates, l'Administration, le pouvoir, écrasent l'individu.

L'homme seul devient une victime pantelante de la société quand par hasard- ou par malheur-celle-ci l'attire vers un des engrenages de son systè­ me.

Extrait d'un article de Mr.

Louis Chauvet (Le Figaro) ». Ensuite nous est donné le nom du producteur : Alexandre Salkind.

Puis apparaît le titre du film : « Le Procès.

Musique d'Afbinoni.

» Enfin défile une série de noms de l'équipe technique et administrative : Edmond Richard, le directeur de la photogra­ phie, Jean Mandaroux, le décorateur, etc.

La musique cesse. Fondu au noir. La Légende de la porte de la Loi La musique d'Albinoni reprend progressivement.

Une série d'images d'Alexandre Alexeieff apparaissent à l'écran.

Il s'agit d'une forteresse.

Un commentateur en voix off {Orsan Welles dans la version originale) raconte l'histoire que les différentes images illustrent : Devant la Loi, se tient un garde.

lJn_ homme veut accé­ der à la Loi.

Mais le garde ne peut, pour l'instant, le laisser entrer. Par le portail ouvert, l'homme essaie de voir.

Avec la permission du garde, l'homme s'assied près du portail.

Et là•..

, il attend pen­ dant des années.

Petit à petit, il se sépare de tout ce qu'il possè­ de, dans l'espoir de soudoyer le garde qui, à chaque offrande,-ne manque pas de lui dire : « Je n'accepte que pour que tu puisses être certain d'avoir tout tenté.

» Finalement, au seuil de la mort, il se demande pourquoi personne d'autre que lui ne s'est présenté. Le gardien lui répond : « Parce que nul autre que toi n'aurait jamais été admis, parce que nul autre n'aurait pu franchir ce portail.

Il n'était destiné qu'à toi.

Maintenant, je vais le femier. » La musique cesse.

Finalement, le narrateur termine son récit par cette phrase : « On pourrait dire que la logique de cette histoire est la logique d'un rêve ou d'un cauchemar. » Reprise de la musique. Fondu au noir. SÉQUENCE 1 (21 min 20) Carrestation de Joseph K. 1.

L'arrivée des trois hommes Ouverture en fondu-enchai'né.

Intérieur.

Une sonorité lancinante est omniprésente.

La chambre de K.

Joseph K.

se réveille.

Un homme est dans sa chambre.

Long dialogue'entre l'inspecteur et K., qui s'habille en même temps.

Arrivée de deux sousinspecteurs, ils posent des questions à K.

Découverte, dans la chambre de la voisine, de ses collègues de bureau.

K.

recherche l'aide de Mme Grubach qu'il appelle en vain.

Il entre dans la cuisine. 2.

Le petit-déjeuner avec Mme Grubach Intérieur.

La cuisine.

K.

y rejoint Mme Grubach.

Elle lui apporte son petit-déjeuner dans la salle à manger.

Dialogue entre Mme Grubach et K.

Il se souvient de la présence, dans la chambre de sa voisine, des employés du bureau.

li se lève pour les congédier. 3.

Le départ des collègues et de l'inspecteur Intérieur.

La chambre de Mlle Bürstner.

K.

congédie ses collègues puis se dirige vers le balcon. Extérieur.

Sur le balcon.

K.

sur le balcon aperçoit ses voisins d'en face qui l'observent, l'inspecteur le met en garde sur ses réactions un peu trop brutales (« Vous vous faites remarquer, monsieur K.

»).

Dialogue entre les deux hommes.

Au départ de l'inspecteur, Mme Grubach rejoint K.

et discute avec lui.

Ils voient 12 DÉCOUPAGE DU FILM arriver Mlle Bürstner:.

Mme Grubach fait des allusions à la vie dissolue de la jeune femme.

K., énervé, la quitte et repart dans sa chambre. 4.

L'arrivée de Mlle Bürstner Intérieur.

Le couloir.

K.

retrouve Mlle Bürstner dans le couloir où eue· est en train d'enlever ses chaussures.

Court dialogue. K.

retourne dans sa chambre.

Musique de Jazz.

Mlle Bürstner l'y rejoint.

Court dialogue.

Finalement, ils se retrouvent dans la chambre de Mlle Bürstner.

Ils discutent et flirtent mais elle finit par le renvoyer lorsqu'elle s'aperçoit du dérangement occasionné par son arrestation dans sa propre chambre (ses photos ont été dérangées). SÉQUENCE 2 (2 min 20) Centrevue avec le directeur adjoint Intérieur.

Le bureau.

Musique d'A/binoni.

K.

arrive au bureau, un paquet sous le bras.

Bruit des machines à écrire.

Travelling suivant le trajet de K.

dans ce bureau.

Une secrétaire informe K.

que le directeur adjoint cherche à le voir.

La musique cesse.

Dialogue de K et du directeur.

La cousine de K.

apparaît derrière une très grande vitre et se fait remarquer.

K., gêné, lui fait signe de partir. Dialogue avec le directeur qui soupçonne K.

de détournement de et la secrétaire lui signale la présence d'lrmie, sa cousine.

li lui demande de la renvoyer et rejoint son bureau. mineure.

Il quitte K. SÉQUENCE 3 (4 min) Centrevue avec Miss Pitti Extérieur.

Un terrain vague devant un immeuble.

Nuit.

Bruit d'un chien qui aboie.

K.

rentre de son bureau avec un carton à gâteau. Il monte un escalier et laisse passer une femme qui traîne une malle.

Il reconnai1 la malle de Mlle Bürstner et engage la conversation avec cette femme, Miss Pitti.

Tout en discutant, elle s'achemine dans le terrain vague affublée de cette lourde malle. DÉCOUPAGE DU FILM 13 Son infirmité (elle porte un appareil à la jambe) l'empêche d'avancer rapidement.

Bruit de la jambe métallique.

K.

tente de l'aider, elle refuse obstinément.

Il cherche en vain à connaître les circonstances du départ de Mlle Bürstner.

Il l'aide à monter un petit monticule.

Bruit des cloches au loin.

Elle lui laisse finalement croire qu'il est à l'origine du départ de sa voisine.

K.

reste seul et regarde Miss Pitti s'éloigner.

Fondu au noir. SÉQUENCE 4 (2 min 30) Au théâtre 1.

Le tribunal au théâtre Intérieur.

Salle de théâtre.

Musique de cirque.

Dans une salle bondée, K.

applaudit.

Une femme lui transmet un billet provenant du fond de la salle.

La musique cesse.

Un homme l'attend.

K.

lit le billet puis se lève et circule dans les rangs pour rejoindre les coulisses. 2.

Les coulisses Intérieur.

Les coulisses.

K.

retrouve l'inspecteur qui emmène K. Tous deux traversent une salle de répétition où un orchestre répète !'Adagio d'Albinoni.

Ils arrivent dans une salle délabrée où deux autres hommes les attendent.

Série de champs/contre-champs suivant le dialogue.

K.

est placé sous une lampe.

L'inspecteur lui remet sa convocation pour le tribunal.

K.

s'éloigne pour rejoindre le tribunal. SÉQUENCE 5 (4 min 30) Le premier interrogatoire 1.

Une place surréaliste Extérieur.

Nuit.

Musique d'Albinoni.

K.

traverse une place où une statue est empaquetée.

À ses pieds se trouvent des hommes et des femmes âgés, à demi-nus.

Ils portent autour de leur cou une pancarte avec un numéro, leurs vêtements au bras.

K.

se fraye un passage entre les petits groupes qu'ils forment.

Fondu au noir. 14 DÉCOUPAGE DU FILM 2.

Le premier interrogatoire Intérieur.

Le tribunal.

Après avoir monté un escalier en colimaçon, K.

se retrouve à l'étage où il longe des murs avant d'arriver dans une vaste pièce.

Il y découvre une femme faisant la lessive, Hilda.

Elle montre à K.

la porte qu'il doit emprunter.

Il rentre dans une salle bondée.

K.

s'apprête à ressortir, mais Hilda l'en empêche et referme derrière lui.

K.

s'achemine vers l'estrade où l'attend le magistrat-président.

Longue plaidoirie de K.

La salle applaudit.

K.

dénonce les pratiques douteuses du tribunal.

Il sort du tribunal et referme une porte démesurément grande. SÉQUENCE 6 (9 min 10) La torture des sous-inspecteurs 1.

Des bruits suspects Intérieur.

Le bureau.

Bruit des machines à écrire.

K.

rejoint son vaste bureau après avoir traversé des couloirs.

Il entend des gémissements et en recherche l'origine.

Il descend un escalier, traverse une pièce obscure puis va près d'un autre escalier.

En levant les yeux, il tombe sur les trois employés qui étaient dans l'appartement lors de son arrestation.

K.

rejoint le cabinet de débarras où il a entendu un bruit sourd. 2.

Un spectacle très étrange Intérieur.

Le cabinet de débarras.

li rentre dans le cabinet où il découvre les sous-inspecteurs qui l'ont arrêté ainsi qu'un étranger vêtu de cuir noir.

Dialogue avec les sous-inspecteurs qui expliquent à K.

qu'ils vont être fouettés à cause de lui (« Vous vous êtes plaint de nous aux autorités, nous accusant de corruption ••• vous avez porté plainte ! »).

K.

assiste au châtiment des deux hommes puis repart malgré les supplications de l'un des deux sous-inspecteurs.

Musique d'Albinoni. 3.

De retour au bureau Intérieur.

Le bureau.

La secrétaire de K.

l'aperçoit sortant du cabinet de débarras.

Elle lui annonce l'arrivée de son oncle Max. DÉCOUPAGE DU FILM 15 La musique cesse progressivement.

Dialogue des deux hommes. Max lui reproche d'avoir négligé lrmie lors de sa visite.

Puis il lui montre son computateur, machine électronique censée répondre à toutes les questions concernant son procès.

Des gémissements interrompent la discussion.

K.

arrive près des escaliers.... »

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