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Définition élémentaire La vérité est l'adéquation d'une représentation avec ce qu'elle représente. En particulier, c'est le fait qu'un jugement corresponde...

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« Définition élémentaire La vérité est l'adéquation d'une représentation avec ce qu'elle représente.

En particulier, c'est le fait qu'un jugement corresponde de manière adéquate à ce sur quoi il porte.

Pour reprendre l'exemple donné par le logicien Tarski: l'énoncé « la neige est blanche» est vrai si et seulement si la neige est en effet blanche. Étymologie Du latin veritas.

En grec: alètheia, couramment traduite par «vérité», mais qui signifie aussi «dévoilement», « levée du voile». Distinctions La vérité s'oppose à l'erreur, qui est une représentation non adéquate de l'ob­ jet.

(Mentir, c'est induire autrui en erreur en lui donnant une fausse représen­ tation de ce qui est.) - La vérité s'oppose à l'illusion, qui est non seulement une représentation non adéquate mais qui en plus se donne pour vraie. - Il faut distinguer les« vérités matérielles>> et les« vérités formelles»: les pre­ mières portent sur les faits empiriques, comme en sciences physiques ou en his­ toire; les secondes caractérisent la cohérence logique d'énoncés non empiriques, comme en logique ou en mathématiques. Problèmes/ paradoxes La notion de vérité condense une grande partie des problèmes de la philosophie: La vérité est-elle possible? Si la vérité est une propriété d'un énoncé, comment celui-ci peut-il« correspondre» à un fait empirique? N'y a-t-il pas une hétérogé­ néité entre le langage et le réel qui rend impossible une telle correspondance ou adéquation? [Voir notion "la raison et le réel» et« le langage».] � Sur quoi porte la vérité? Porte+elle sur les choses du monde, ou bien sur d'autres représentations de la conscience? - Peut-il y avoir des vérités subjectives? Peut-on dire« à chacun sa vérité», ou bien toute vérité est-elle nécessairement universelle? - La vérité est-elle correspondance avec un objet? Est-elle cohérence interne d'un énoncé? Ou bien encore est-elle correspondance du sujet parlant avec soi-même? - Comment évaluer la vérité d'un jugement? Cette évaluation est elle-même un nouveau jugement, donc comment évaluer qu'elle est vraie à son tour? Et ainsi de suite.

Il semble donc y avoir un cercle qui impose de porter une infinité de jugements pour pouvoir dire que quelque chose est vrai. - Le faux est-il nécessairement le contraire du vrai? Ne peut-il pas y avoir une part de vérité dans le faux? L'opposition vrai/ faux est-elle nécessairement binaire? Peut-on penser entre les deux un lien dialectique? Un sujet, des références essentielles SUJET: la vérité peut-elle se définir par son utilité ? 1.

La vérité comme adéquation de l'idée avec son objet «La première signification de Vrai et de Faux semble avoir son origine dans les récits; et l'on a dit vrai un récit, quand le fait raconté était réellement arrivé; faux, quand le fait raconté n'était arrivé nulle part.

Plus tard, les philosophes ont employé le mot pour désigner l'accord d'une idée avec son objet; ainsi, l'on appelle idée vraie celle qui montre une chose comme elle est en elle-même; fausse, celle qui montre une chose autrement qu'elle n'est en réalité.

Les idées ne sont pas autre chose en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l'esprit.

Et de là on en est venu à désigner de la même façon, par métaphore, des choses inertes; ainsi, quand nous disons de l'or vrai ou de l'or faux, comme si l'or qui nous est présenté racontait quelque chose sur lui-même, ce qui est ou n'est pas en lui.» Spinoza, Pensées métaphysiques (1663). 2.

Ce qui est utile à la vie Pour la théorie pragmatique, la vérité est définie comme la manière la plus effi­ cace d'être en rapport avec le réel. « En tête de cette vàgue, apparue dans la logique scientifique, marchent aujour­ d'hui MM.

Schiller et Dewey avec leur théorie pragmatique de la vérité et de la signification qui est.... »

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