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Dégagez fintérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée. On a bien des moyens pour examiner une...

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« Dégagez fintérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée. On a bien des moyens pour examiner une balance avant que :de s'en sen•ir, mais on n'en aurait point pour apprendre ce que s:'est que la vérité, -si on ne la connaissait de nature.

Car quelle raison aurions-nous de consentir à ce qui nous /'apprendrait, si nous ne savions qu'ilfût vrai,,c'est-,à-dire.

si nous ne connaissions la vérité? Jl.insi on peut bien expliquer quid nominis 1· à ceux qui n'entendent Pf!..S la langue, et leur « 1.

Quel est le mot. dire que ce mot venté; ttn $a propre signification, dénote la conformité de la " pensée ai•ec l'objet, mais que, lorsqu'on /'attribue aux choses qui sont hors de la pensée, il signifie seulement que ces choses peuv_ent servir d'objets à des pensées véritables['.

..

1; mais on ne peut donner aucune défin(tion de logique qui aide à connaÎtre sa nature. Et je crois le même de plusieurs autres choses, qui sont fort simples et se connaissent naturellement, comme sont la figure, la grandeur, le mouvement, le lieu, le temps, etc., en sorte que.

/orsqu' on veut définir ces choses.

on les obscurcit et on s'embarrasse.» DESCARTES (Groupement interacadémique V, BJ Introduction Le concept de vérité est à cc point clair et distinct qu'il ne peut être défin;. Problème de la présence, dans la raison, de notions premières, dotées de simplicité et d'évidence telles qu'elles sont impossibles à analyser I.

Nature et définition de la vérité - Descartes donne une définition de la vérité : « conformité de la pensée avec l'objet», mais en affirmant que cela ne nous renseigne pas sur sa nature. Distinction entre le sens d'un mot et la constitution de ce qu'il désigne. - Différence entre le concept de vérité, qui est ainsi'pensé immédiatement, et le domaine empirique (l'exemple de la balance).

Contrairement à un instrument, doni le démontage peut enseigner le fonctionnement et la nature, le concept pur (l'idée claire) ne peut s'analyser. - Cela suppose que l'on accède à la véritë par la « lumiëre naturelle», c'est-âdire par un bon exercice de la raison, qui.

étant commune à tous les hommes, leur permet à tous de savoir intuitivement en quoi consiste la vérité. ,: II.

L'existence de notions premières - D'autres concepts sont ,,naturellement» connus en raison de leur semblable «simplicité»: figure, grandeur, mouvement, lieu, temps, etc.

(on rencontre une liste à peu près semblable chez Pascal). - II faut donc admettre qu'il y.... »

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