DES INDUSTRIES FLORISSANTES Introduction Les États-Unis, première puissance industrielle du monde depuis un siècle, conservent leur domination grâce à leurs...

« DES INDUSTRIES FLORISSANTES Introduction Les États-Unis, première puissance industrielle du monde depuis un siècle, conservent leur domination grâce à leurs richesses mais aussi aux nombreuses entreprises qui restent dans le peloton de tête du clas­ sement mondial.

31 sur les 100 premières en 1996.

En 1989, des pans entiers de l'industrie étaient attaqués; aujourd'hui, les entreprises américaines retrouvent la voie de l'innovation et du développement. 0 LES PLUS GRANDES ENTREPRISES DU MONDE La concentration des entreprises a commencé à la fin du siècle der­ nier avec l'essor du chemin de fer et de l'automobile. ► A.

De puissantes multinationales • Les entreprises importantes sont nombreuses mais 3 à 4 firmes contrôlent chaque branche industrielle : pour le secteur automobile (General Motor, Ford, Chrysler), pour le secteur pétrolier (Exxon, Mobil, Texaco).

Si 600 entreprises principales réalisent 70 % de la production, la sous-traitance caractérise l'activité industrielle. • Depuis 1980, on assiste au recentrage des activités vers des points forts : ITI se consacre aux télécommunications, abandonne le secteur ménager et du bâtiment...

Dans l'aéronautique, Boeing s'allie à Mac Donnell-Douglas. • L'État intervient pour lutter contre les tendances au monopole et à l 'abandon de la libre concurrence.

Il finance de grands travaux, construction de canaux, de chemins de fer ; le budget militaire permet des commandes aux grandes firmes (General Electric, Boeing). • Les Américains détiennent l'art de produire et de gérer.« Les managers », formés dans des écoles spécialisées comme le MIT - Massachussetts lnstitute of Technology -, contrôlent la plupart des grandes entreprises.

Le capitalisme familial est en recul.

La publicité contribue au développement en multipliant les besoins. ► B.

L'effort de la recherche et de nouvelles technologies • En un siècle, les Américains ont relevé de nombreux défis : le manque de main-d'œuvre et la course aux armements.

Depuis 1950, la guerre froide, la conquête de la lune et la guerre des étoiles ont favorisé des projets spectaculaires.

L'État et les firmes engagent des capitaux énormes. Dans un régime hyper-concurrentiel, le gain de productivité est l'objec­ tif prioritaire.

À Silicon Valley, un brevet sort toutes les 5 minutes. Actuellement les pôles de technologie poussent comme des champi­ gnons.

L'ordinateur et le téléphone sont les moteurs de l'expansion : ces secteurs emploient 7 % de la population active.

La seule industrie des logiciels emploie plus de salariés que l'automobile. • L'informatique et le succès d'Internet répondent aux objectifs des patrons d'entreprise et des ménages aisés : gagner du temps. Microsoft, avec Bill Gates, contrôle 70 % du marché des logiciels. Sun Micro-Systems et IBM se lancent dans la bataille. ► C.

1980-1000, la reprise économique • Depuis 1945, le développement industriel est irrégulier et plonge dans les années 1970.

Le retour des républicains et la remise au goût du jour de slogans démocrates font connaître à l'Amérique une crois­ sance de 3 à 4 % par an.

L'esprit pionnier, les projets ambitieux de guerre des étoiles, la réponse au défi industriel et le retour au fonde­ ment du libéralisme font renaître l'optimisme dans la société. • De 1982 à 1988, le chômage recule de 9,7 % à 5,4 %, grâce à un énorme effort d'investissement de l'État et des capitaux étrangers.

La production augmente de 40 % en 5 ans. • Après le virage difficile des années 1990 lié aux déficits du bud­ get fédéral et du commerce extérieur, aux graves problèmes sociaux, les démocrates reviennent au pouvoir, Clinton, avec un subtil dosage de programmes démocrates et républicains, fait repartir la machine américaine avec 4 % de croissance annuelle. 0 LE RENOUVEAU DE CERTAINES INDUSTRIES Tous les 5 à 10 ans, les États-Unis doivent faire des révisions déchirantes. ► A.

La restruduration des industries lourdes • Dès les années 1960, l'épuisement du minerai de fer pousse les usines à s'installer sur les littoraux pour utiliser des matières pre­ mières importées.

La sidérurgie devient une « sidérurgie sur l'eau » (Gary sur les Grands Lacs, Baltimore, New York).

Des aciéries élec­ triques s'établissent dans l'Ouest.

La montée des productions de l'URSS, du Japon et de l'Europe révèle la surcapacité américaine.

En 1982, le taux d'utilisation tombe à 50 % et les étrangers occupent 25 % du marché intérieur.

US Steel se restructure en 1986 avec des capitaux australiens.

La sidérurgie voit ses effectifs fondre.

La pro­ duction plafonne de 1986 à 1992 et remonte à 97 M de t en 2000. • Les États-Unis disposent de solides assises grâce aux richesses minières en bauxite, en cuivre, et à de puissantes sociétés comme Alcoa, Reynolds...

Les principales usines se localisent au Texas, sur la Columbia et le Tennessee ; les Américains délocalisent de nou­ velles usines en Australie et dans les pays en voie de développement. • De solides entreprises, Dupont de Nemours, Dow Chemical, leur assurent une place importante ; les richesses en hydrocarbures, charbon, sel, soufre et potasse permettent des productions diversifiées : 30 % de la production mondiale de caoutchouc et de textiles synthétiques.

Mais Goodyear, à Akron, est talonné par Michelin et le Japonais Brigdestone en rachetant Firestone se place sur le marché américain. ► B.

La reconversion de l'industrie automobile • Un des symboles du capitalisme a chancelé dans les années 80. On assiste à un recul spectaculaire de la production, tandis que le Japon devient le.... »