DEUXl~ME PARTIE, CHAPITRE 5 (pages 310 é) 320) l;JiiiJ&li Pendant son absence, Frédéric a chargé Deslauriers de recouvrer auprès d'Arnoux...
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DEUXl~ME PARTIE, CHAPITRE 5
(pages 310 é) 320)
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Pendant son absence, Frédéric a chargé Deslauriers de
recouvrer auprès d'Arnoux son ancienne créance de quinze
mille francs.
« S'imaginant presque être lui, par une singulière évolution intellectuelle, où il y avait à la fois de la vengeance et de la sympathie, de l'imitation et de l'audace»,
le juriste profite de sa visite à Marie pour se livrer à une extravagante déclaration d'amour.
Repoussé.
il annonce alors perfidement à la jeune femme que Frédéric est à Nogent pour
préparer son mariage avec Louise Roque.
Cette nouvelle
l'émeut violemment.
Elle comprend enfin, ou finit de se persuader, qu'elle aime réellement Frédéric.
Pendant ce temps, celui-ci courtise à Nogent une Louise
de plus en plus éprise de lui au point de se risquer elle-même
à une explicite demande en mariage.
Mais plusieurs courriers de Paris arrivent en même temps : une invitation à dîner
des Dambreuse apparemment réconciliés ; une demande
d'assistance de Rosanette et surtout une lettre maladroite
de Deslauriers, insistant pour que Frédéric reste à Nogent
et qui, au bout du compte, produit l'effet contraire : « Il partit, en disant à tout le monde et croyant lui-même qu'il reviendrait bientôt.
»
COMMENTA IRE DÉ TAI LLE
D'invraisemblables aveux 1
Ce court chapitre correspond à la durée du séjour de Frédéric à
Nogent mais décrit d'abord, en parallèle à la situation du jeune homme
en province, le comportement pour le moins surprenant de Charles à
Paris, en son absence.
Nous avions insisté, en début de roman, sur la notion de double
comme fondatrice du couple Charles/Frédéric : un couple dynamisé
par les similitudes et les oppositions, sur lequel Flaubert risque, jusqu'à
l'équivoque, une sorte d'aveu à propos des permanents soucis d'argent
de Deslauriers après le départ de son ami : • Des pensées haineuses
l'envahirent.
Puis il songea à la personne même de Frédéric.
Elle avait
toujours exercé sur lui un charme presque féminin.
» (p.
311).
On ne peut comprendrel'invraisemblable scène qui suit, entre Deslauriers et Mme Arnoux, si l'on ne prend pas pleinement....
»
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