Diderot 1713 -1784 « Si la raison est un don du del, et que fün puisse en dire autant de...
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Diderot
1713 -1784
« Si la raison est un don du del, et que fün puisse en dire autant
de la foi, le ciel nous a fait deux présents incompatibles et
contradictoires.
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Addition awc pensAes philosophiques
Éléments de biographie
t Une ute de bohème
Denis Diderot suit des études en vue de devenir prêtre, puis étudie le droit
à la Sorbonne.
Il interrompt ses études pour mener une vie de bohème.
Il se lie avec Rousseau qui lui fait rencontrer Condillac.
En 1747 naît le
projet de l'Encyclopédie, dont il dirigera la rédaction avec d'Alembert
jusqu'en 1766.
t La lutte contre la censure
Il écrit nombre d'ouvrages, philosophiques et littéraires, dont les Pensées
sur l'interprétation de la nature (1753), Le Rêve de d'Alembert (1769), et
Jacques lefataliste (1771).
La Lettre sur les aveugles, parue en 1749, lui vaut d'être arrêté et
emprisonné.
En effet, d'abord déiste! , il tend de plus en plus vers un
matérialisme athée condamné par l'�glise.
Sa vie est marquée par une
lutte courageuse et tenace contre la censure.
Thèses essentielles
Le matérialisme athée de Diderot se fonde sur l'idée de Nature comprise
comme totalité dynamique vivante et féconde.
Réfutant l' idée d'une
intelligence divine ordonnatrice du monde, la pensée de Diderot est
représentative de l'esprit critique des Lumières qui accorde toute confiance
au progrès.
t la suprématie de l'expérience scientifique
Diderot, passionné par les sciences, voit en l'expérience scientifique le
moyen par lequel doit se constituer la connaissance.
Il rejette le critère cartésien de l'évidence.
La philosophie doit prendre
modèle sur les sciences pour parvenir à des résultats positifs.
1.
Déisme : position qui affirme l'existence d'un �tre divin inconnaissable et rejette tout dogme
révélé.
le XVII~ siècle
• Un monisme matérialiste
La nature, totalité vivante et dynamique n'est, selon Diderot, constituée que
de matière.
La matière se meut d'elle-même, sans recours à une quelconque
impulsion divine.
Diderot ne distingue pas l'inerte du vivant: la matière est
constituée de molécules hétérogènes qui s'assemblent au hasard pour former
des organismes, la sensibilité morte des molécules devenant sensibilité vive.
Dans Le rêve de d'Alembert, Diderot soutient la parenté chimique de tous les
êtres constituant la nature : « Tout animal est plus ou moins homme ; tout
minéral est plus ou moins plante ; toute plante est plus ou moins animal.
»
Annonçant le transformisme de Lamarck, Diderot pense que les organismes
s'engendrent les uns les autres et se complexifient sous l'influence du monde
extérieur et par activité interne, les plus inaptes disparaissant.
Les monstres, formes ratées de la nature, apportent un démenti aux thèses
déistes selon lesquelles les « merveilles de la nature » prouvent l'existence
de leur créateur : soit Dieu n'existe pas, soit il est bien malhabile, ce qui
contredit son concept même.
• Une morale naturaliste
Le critère fondateur de toute morale se trouve dans la nature.
En suivant la
nature et la raison, en réglant notre comportement sur nos besoins, notre
sensibilité et le bien commun, nous pourrons distinguer le juste de l'injuste.
Certes, nous cherchons d'abord notre plaisir, mais l'action vertueuse
est source de plaisir.
Ce qui est naturellement bon devient, par la vie
en société, le bien.
La société subordonne les intérêts privés à l'intérêt
général, et humanise les tendances individuelles.
La morale est relative à notre physiologie : dans la Lettre sur les aveugles,
Diderot montre que l'aveugle, davantage susceptible d'être victime de
vol, condamne plus sévèrement ce délit que le voyant.
• l'art.
dévoilement de la nature
La nature joue un rôle important dans....
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