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Divorce à l'égyptienne

Publié le 11/01/2015

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Comme le mariage, le divorce relève du droit coutumier. L'adultère, cas le plus fréquent de séparation entre époux, est sévèrement puni. Jusqu'à l'époque ptolé¬maïque (305-30 avant J.-C.), seul le mari peut demander le divorce, mais la femme conserve des droits.

« pports hors .u de rapports iors de toi'' Il faut d'ailleurs souligner que les divorces sont peu nom­ breux en Égypte et que les époux font montre d'une grande sagesse et d'une véri­ table tendresse, qui transpa ­ raît dans les représentations sculptées de couples .

Le mariage -considéré com­ me l'idéal social - doit pré­ server de toute tentation, et DES MŒURS RELÂCHÉES! A Deir el-Medineh, le village des ouvriers de la nécropole thébaine, il se passe parfois de drôles de choses.

Ainsi, sous la xx· dynastie, un certain Hésy-Sounebef, ouvrier de son état, s'est marié à la très belle mais volage Hounour, qui lui a donné trois enfants.

Un beau jour, Hésy-Sounebef apprend que sa femme le trompe ouvertement avec Paneb, connu pour ses mœurs dépravées.

Pire, une de ses filles, Oubehket, partage la couche du même Paneb et celle du fils de ce dernier.

C'est trop pour le malheureux ouvrier, qui demande le divorce et /'obtient.

Mais il est malgré tout obligé de verser à sa femme indigne une petite pension mensuelle.

rien ne doit arriver aux époux s'ils suivent rigoureu­ sement la voie de Maât.

D'ailleurs, lorsque un père laisse partir sa fille , son futur gendre doit prêter serment.

Comme le dit un ouvrier à son beau-père et aux autori­ tés de son village à l'époque de Ramsès Ill : « Qu' Amon vi­ ve, que le roi vive ! Si jamais. »

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