Dix ans après la signature des accords de paix de Paris, 5 millions d'électeurs ont désigné, à la proportionnelle et...
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Dix ans après la signature des accords de paix de Paris, 5 millions d'électeurs ont désigné, à la
proportionnelle et pour la première fois le 3 février 2002, leurs chefs de communes, leurs adjoints et les
conseils communaux (5 à 11 membres).
En présence d'une centaine d'observateurs étrangers, huit partis
politiques, dont cinq non représentés au Parlement, étaient en lice.
Si le scrutin a mis un terme au
pouvoir local sans partage du Parti du peuple cambodgien (PPC) du Premier ministre Hun Sen, celui-ci
n'en a pas moins recueilli plus de 60 % des voix et emporté 98,5 % des 1 621 communes du royaume,
alors que près de 90 % des inscrits se sont exprimés.
Son partenaire de la majorité gouvernementale
après l'accord politique du 13 novembre 1998 a, pour sa part, subi un net revers.
Il s'est imposé dans 10
communes, perdant 8 points par rapport aux suffrages obtenus aux législatives de 1998.
Cet échec du
Funcinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre et coopératif), emmené à partir de
juillet 2001 par le prince Sirivudh, le frère du roi Norodom Sihanouk, a conforté les ambitions de Hun Sen
pour les législatives de juillet 2003.
Le Funcinpec (également parti du prince Ranariddh, président de
l'Assemblée nationale) apparaissait dans une impasse en voulant se présenter comme une solution de
rechange sans compromettre la coalition gouvernementale.
Le pays sort difficilement de son passé violent.
Ainsi, faute de garanties d'impartialité....
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