Djibouti 1986-1987 Djibouti décolonisée tardivement et avec réticence par la France qui tenta d'y jouer des différences entre ethnies afar...
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Djibouti 1986-1987
Djibouti décolonisée tardivement et avec réticence par la France qui tenta d'y jouer des différences entre
ethnies afar et issa, est située dans une "zone de tempêtes".
La stabilité interne, garantie par la
concentration des pouvoirs et les efforts d'intégration du territoire (écoles, pistes et routes, services
administratifs), n'est guère discutée depuis 1977.
Le territoire, très démuni, paraît désirable, car
tranquille, à bien des groupes déracinés du voisinage.
L'expérience du chef de l'État, Hassan Gouled, lui
permet de jouer un rôle de médiateur dans les situations de tension, comme en janvier 1987, lorsqu'un
maquis d'Éthiopie a enlevé en Somalie une équipe française de l'organisation humanitaire Médecins sans
frontière.
Un grave attentat commis en mars 1987 à Djibouti n'a pas empêché sa réélection le 24 avril
(avec plus de 90% des suffrages).
Parcours pastoraux pour bétail rustique sur 2 500 kilomètres carrés, agriculture expérimentale sur 500
hectares: le sol ne nourrit pas la population, qui a doublé en dix ans.
La rareté des ressources et
l'inexpérience de la main-d'oeuvre limitent le développement....
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