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'E11oû 8av6VTOS yaia P.LX8rtT(I) vup( Qu'après ma mort la tette disparaisse dans le feu Il s'agit d'une invitation à ne...

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« 'E11oû 8av6VTOS yaia P.LX8rtT(I) vup( Qu'après ma mort la tette disparaisse dans le feu Il s'agit d'une invitation à ne pas se soucier du sort de l'univers après notre mort, même si nous sommes destinés à périr dans la pire des Apocalypses.

Ce vers d'un auteur tragique anonyme (fr.

513, 1 K.-Sn.

; cf.

aussi Antho/ogie Palatine, 1, 104, 1) prit une valeur proverbiale, et il est attesté par les parémiographes (Cois/.

177, 181 [ 137 Gaisford] ; cf.

App.

Prov.

2.

56); il fut utilisé fréquemment en tant qu'énoncé gnomique: Stobée, par exemple, le range pa111•i les apophtegmes à caractère moral qui ont intéressé Aristote et les Péripatéticiens (cf.

2, 7, 13) ; selon Dion Cassius (58, 23, 4), qui cite l'historien Jean d'Antioche (fr.

79 Jacoby), cette fo111,11le était particulièrement chère à Tibère (cf. également la rubrique consacrée à cet empereur dans la Souda [ T S52]) ; tandis que, selon Suétone ( Vie de Néron, 38), l'empereur Néron répondit à l'un de ses interlocuteurs: lmmo ȵoû (wvTos-, ) en faisant allusion à son projet d'incendier Rome; Cicéron y fit aussi référence dans le De finibus (3. 19.

64) et Sénèque dans le De clementia (2, 2, 2) en paraphrasant la sentence de la façon suivante : Se mortuo terram misceri ignibus iubet, il ordonne >. Erasme (Adagia, 1, 3, 80) reprend le passage de Suétone et commente le lemme Me mortuo terra misceatur incendio ; nos langues modernes ont conservé de nombreux proverbes similaires, notamment.... »

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