école CLASSIQUE [Chaque individu] est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions...

« école CLASSIQUE [Chaque individu] est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions ...

Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler. Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776 L'école classique caractérise un courant de pensée qui s'est développé de 1776, date de la parution de "La richesse des nations" d'Adam Smith, au début des années 1870 avec la publication des travaux des premiers auteurs néo-classiques. Tous les auteurs de l'école classique s'interrogent sur les facteurs de la croissance économique, les déterminants de la répartition, les inter-relations entre croissance et répartition, le rôle des échanges dans la croissance; et ils analysent les problèmes économiques en prenant en compte les contextes historique et social en recourant très peu à l'outil mathématique.

Libéraux, ils croient en les vertus de la concurrence, en celles du libre échange et adhèrent à la théorie de la main invisible d'A.Smith.

Cependant des divergences séparent aussi ces auteurs et à l'intérieur même de ce courant de pensée, une distinction peut être faite entre l'école classique anglaise et l'école classique française. ' l'éc?le classique anglaise Une des principales caractéristiques de l'école classique anglaise, dont les principaux représentants sont A.

Smith, D.

Ricardo et T.R.

Malthus (voir articles), réside dans son adhésion à la théo- rie de la valeur travail dans la lignée des conceptions "smithienne" et "ricardienne" de la valeur. Cette option conduit l'école anglaise à donner une vision relati­ vement pessimiste du monde capitaliste, malgré leur croyance dans les bienfaits du marché concurrentiel.

Les salaires ont ten­ dance, en situation de concurrence, à se fixer au minimum de sub­ sistance de l'ouvrier ; les taux de profits connaissent une évolution tendancielle à la baisse ; les propriétaires fonciers perçoivent des.... »