El Salvador (1983-1984) En 1983, le Salvador a continué de s'enfoncer dans la guerre civile. Les organisations de guérilla se...
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El Salvador (1983-1984)
En 1983, le Salvador a continué de s'enfoncer dans la guerre civile.
Les
organisations de guérilla se sont emparées (très provisoirement) de capitales
provinciales (Berlin, Chalatenango,...) et se sont assurées le contrôle d'un bon
tiers du territoire.
Mais elles n'ont pas donné le sentiment de pouvoir
l'emporter de manière décisive sur les forces gouvernementales.
Insuffisance du
potentiel militaire ou crainte d'une intervention directe des États-Unis? De son
côté, Washington a contribué pour moitié à l'effort militaire du gouvernement
salvadorien, et à hauteur de 25% au budget national.
Six mille soldats ont été
formés par des conseillers américains.
Cette aide américaine accrue n'a
visiblement pas donné tous les résultats escomptés.
Les deux camps ont eu aussi leur lot de problèmes internes.
Le ministre de la
Défense, le général Garcia, contesté au point de devoir affronter des mutineries
d'officiers, a été remplacé par le général Vides Casanova.
Depuis que les
soldats savent que le Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN)
libérait ses prisonniers, le nombre des refus de combattre a sérieusement
augmenté.
L'assassinat d'Anaya Montès, le n° 2 des Forces populaires de
libération (FPL), l'une des cinq composantes du FMLN, a d'abord été attribué à
la CIA.
On apprenait, peu après, que c'était en fait le leader historique de la
guérilla, Cayetano Carpio, qui avait ordonné le meurtre, avant de se suicider.
Cet inquiétant mode de résolution des "contradictions internes" a maintenu un
climat de division parmi les FPL ; un groupe scissionniste, le Mouvement ouvrier
révolutionnaire (MOR), entendait rester fidèle à Carpio.
Sur le plan politique, les difficultés se sont accumulées malgré les
négociations entamées entre....
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