El Salvador (1989-1990) Après une période d'effervescence électorale entre janvier et mars 1989, pu...
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El Salvador (1989-1990)
Après une période d'effervescence électorale entre janvier et mars 1989, puis
une période de transition dans l'attente de la prise de fonctions du nouveau
président Alfredo Cristiani le 1er juin, la situation politique s'est
progressivement dégradée pendant l'été 1989, pour en arriver le 11 novembre à la
plus grande offensive jamais lancée par le Front Farabundo Marti de libération
nationale (FMLN) en dix années de guerre civile.
Tant du côté de l'Alliance
républicaine nationaliste (ARENA), le parti d'extrême droite de A.
Cristiani,
que du côté du FMLN en 1989, les efforts de conciliation ont alterné avec les
provocations.
A.
Cristiani a inauguré sa présidence avec un discours très
modéré, promettant le dialogue mais annonçant des politiques jugées par le FMLN
contraires aux intérêts du peuple.
Le FMLN, de son côté, a présenté cinq
propositions de paix, mais a lancé quatorze offensives militaires.
Un dialogue
s'est néanmoins ouvert le 13 septembre au Mexique entre le FMLN et une
délégation gouvernementale ; puis poursuivi au Costa Rica du 16 au 18 octobre,
sans résultats concrets.
L'offensive lancée le 11 novembre 1989, même si elle n'a pas entraîné
d'insurrection populaire générale, a fait la démonstration de la puissance
militaire du FMLN et a fourni à l'armée le prétexte d'une vaste opération de
répression dans les milieux syndicaux et universitaires.
Avec le bombardement
des quartiers populaires, puis le massacre de six jésuites de l'Université
centraméricaine, les secteurs les plus durs de l'armée ont montré qu'ils ne
reculeraient devant rien pour éliminer la subversion.
Le président Cristiani en
a cependant profité pour....
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