Empirisme IV / Berkeley 123 Le philosophe, dl6ologicn et tvêque irlandais George Bertdey (1685-1753) développe sa tlmie del'immallrial~ sur la~d'wie...
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Empirisme IV / Berkeley 123
Le philosophe, dl6ologicn et tvêque irlandais
George Bertdey (1685-1753) développe sa tlmie
del'immallrial~ sur la~d'wie discussion des
lbéaies de l:lEscAR'rFs, MAliBRANCHE et loC1œ.
BERIŒLEY part de la présupposition lockienne
selon laquelle seules les idées (rq,résmtatioos)
peuvent Sire les objets immédiats de 1a conscience.
D existe pour lui deux cwses d'ld&s :
- Les idées, issues de l'imaginalion du sujet, qui
se la.isseor rransfonner à voloim.
- Les idées qui ne peuvent être produites volontairement par le sujet mais résultent des percq,lions sensibles reçues de l'extérieur.
On suppose habituellement que 1'origine de cette
seconde classe Iéside dans les choses matérielles
du monde extérieur.
BERKELEY se dresse contre ce
« matérialisme • et cherche à montrer qu'il est
inutile de supposer des choses matérielles derrière
les idées, et que l'être des objets n'est rien d'autre
que l'i"e-perçu sensible.
« Je dis que la table sur laquelle j'6cris existe,
c'est-à-dire que je la vois et la touche; et si je
n'étais pas dam moo bweau je dirais que cette
table existe, ce par quoi j •entendrais que, si j'étais
dans moo bureau.
je poumis la percevoir : ou
bien, que quelque autre esprit la perçoit actuellement.
(._) L'esse de ces choses-là est leur percipi
[être peavu) ; et il n'est pas pœsible qu •elles aieot
wie existaice quek:ooque en dehors des esprits
ou des choses pe:Mantes qui les perçoiveoL •
La thèse fondamentale de Bl:lUCEI.EY est donc :
esse est percipi aUl percipere (l'être des objets
est d'être perçu, celui des su;.cts.
de percevoir).
Seuls existent les ld&s et l'espril, car le concept de
matière est une fiction de langage, qui recouvre en
nœourci des se.nsatioos diverses que nous regroupons et que par ~ llOOS appelons ÎndÛ·
ment matière.
li convient de rappeler que dans
l'empirisme les idées coo:espondent à la seule
chose réelle qui soit : les sensations ou impressions sensibles.
Ce qui nous maintient, malgré
IOUt, avec le« monde extérieur"· L'esprit est distinct des idées en tant qu'elles le perçoivent, c.-àd.
de ce en quoi elles existent, et son activité
consiste dans le vouloir, l'imagination, le souvenir
et la saisie de relations en rapport avec des idées.
En fait, explique BERKELEY, raisonner et démontrer (opérations de l'esprit qui, croit-on, imposent
le recours aux idées abstraites) peut tJès bien
s'effectuer à partird'IDIC....
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