Empirisme VI / Hume II; Adam Smith 127 Les actions reçoivent une valeur positive lorsqu'elles sont utiles ou agrbbles, poor...
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Empirisme VI / Hume II; Adam Smith 127
Les actions reçoivent une valeur positive
lorsqu'elles sont utiles ou agrbbles, poor l'individu lui-même ou poor d'autres, voire pour
l'ensemble de la communauté.
Les sensations
subjectives repooent dans ce domaine sur les deux
principes de I amQur de soi et de la sympa1hie.
L'individu ne poursuit pas seulement ses intérêts
propres.
D est capable, en tant qu'être social, de
prendre part aux sentiments et aux intérêts des
autres, puisqu'il est englobé dans le tout d'une
commonauté.
Le fondement de la morale comprend
donc la sympathie, par laquelle des sentiments
sont transférés d'une pelSOODe à une autre.
C'est ainsi que la nécessaire intersubjectivité des
valeurs moral~s est rendue possible et est fondée.
Un jugement moral se forme lorsque l'approbation ou la réprobation personnelle d'une action
peut prétendre à !'universalité.
On y parvient en
faisant abstraction des circonstances particulières
et en corrigeant le caractère partial d'intérêts
purement particuliers.
Ain.si se développe, au sein
d'une société, une norme de jugement faisant
autorité.
Dans sa théorie politique, HVME récuse, d'une
part, les cooceptioos du droit nat11rel et du contrat,
selon lesquelles la légitimité d'un gouvernement
repose sur un contrat primitif, iivocable à tout
moment (dooc qui implique le droit de iivolte),
et.
de l'autre, les théories du droit divin et de
l'absolutisme.
On en vient selon lui à un ordre de
droit.
parce que sévit de façon naturelle la rareté
des biens dont l'homme a besoin, et
paroe que l'homme a ordinairement tendance à
conserver ce qu'il a, une fois acquis.
C'est pourquoi un ordre est nécessaire, qui garantisse la paix et la sécurité.
L'individu se soumet
paroe que, mSme s'il doit accepter des inconvénients dans le dàail, il en tire dans l'ensemble
le plus grand avantage.
Les conditions du maintien de l'ordre politique
sont les vertus de la justice et de la fidélité.
La sympalbie joue ici encore un rôle important,
puisque c'est par elle que l'individu est disposé
en faveur du bien de tout l'Etat.
Dans sa philosophie critique de la religion, HVME
veut découvrir la constitution des différentes
rep,isentations historiques de Dieu et interroger
leur consistance.
La religion ne représeate pas
pour lui un phénomène d'origine transcendante,
mais un produit de l'esprit humain.
L'origine de la religion iisidedans des données
psychologiques, spécialement la crainte et
l'espoir, qui proviennent de la conscience de la
faiblesse et de la fragilité de l'existence.
A l'origine, toutes les religions sont polythéistes.
L'homme a tendance à attribuer aux choses et aux
autres êtres vivants des propriétés qu'il observe
sur lui-même.
Ainsi
il voit, à l'œuvredans la nature.des puissances
qui lui sont semblables mais essentiellement
supérieures, et il les divinise.
Le passage au mcl1()théisme ne s•effectue pas, au
départ, pour des raisons rationnelles mais par
besoin de valoriser, plus que les autres, une divinité
particulière dont on se sent spécwement dépendant, afin d'obtenir un accroissement de sa protectioo.
Le monothéisme est toujours accompagné d'un
renforcement de 1'intolérance.
Au cours du temps le concept de Dieu devient
plus abstrait et plus rationnel, et dépasse ainsi la
capacité de compréhension....
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