En 1992, l'économie norvégienne a encore fonctionné à deux rythmes. Le secteur offshore des hydrocarbures a prospéré plus que jamais:...
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En 1992, l'économie norvégienne a encore fonctionné à deux rythmes.
Le secteur
offshore des hydrocarbures a prospéré plus que jamais: la production a augmenté
de 12,4% (134 millions de tep, tonnes-équivalent-pétrole), les investissements
et les exportations, de 18 et 11%, plaçant la Norvège au quatrième rang des
exportateurs de pétrole (50% de la production européenne).
L'excédent des
comptes courants (22 milliards de couronnes) a ainsi dépassé 3% du PNB, grâce
aussi à la progression (+4,2%) des exportations traditionnelles (bois) et au
léger regain de la compétitivité des secteurs de pointe.
L'année s'est révélée
meilleure que la précédente pour les salariés: la croissance du salaire moyen
(+3,6%), la chute de l'inflation à 2,2%, en dépit des pressions monétaires qui
ont conduit au flottement de la couronne à partir du 10 décembre 1992, et les
effets de la réforme fiscale ont permis au pouvoir d'achat et à la consommation
privée de progresser (de 4,3% et 1,5%).
En revanche, le chômage a enregistré un taux élevé (6,0%), le PNB et les
investissements hors pétrole, une croissance faible (+1,3%) ou négative (-1,4%,
et même -18% dans la construction).
Plusieurs entreprises ont fait faillite, les
bénéfices des grands groupes (Statoil, Kvaerner) ont fondu ou laissé place au
déficit (Hydro), la marine marchande a atteint une situation critique (besoin de
capitaux).
Le gouvernement minoritaire de Mme Gro Harlem Brundtland (qui a
quitté la direction du Parti....
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