En dépit de l'évolution de la position vietnamienne, la solution du problème cambodgien n'est pas facile, car des trois mouvements...
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En dépit de l'évolution de la position vietnamienne, la solution du problème cambodgien n'est pas facile,
car des trois mouvements qui s'opposent aux Vietnamiens, celui que dirige Norodom Sihanouk, comme
celui de Son San sont de faible importance en regard de celui des Khmers rouges.
Ces derniers comptent
environ 30 000 hommes armés installés, au milieu des camps de réfugiés, en bordure de la frontière
thaïlandaise, où ils bénéficient de la bienveillance, sinon de la complicité fort intéressée de l'armée
thaïlandaise, et reçoivent une importante aide chinoise.
On peut craindre que le retrait de l'armée
vietnamienne (environ 90 000 hommes) ne soit bientôt suivi par le retour des Khmers rouges, car les
forces du gouvernement de Phnom Penh paraissent encore assez limitées.
Le gouvernement de Hanoi, a longtemps affirmé qu'il n'était pas directement impliqué dans le problème
du Cambodge et il a refusé de ce fait d'entamer des négociations avec N.
Sihanouk qui, en revanche, les
considéraient comme indispensables.
Afin de faire pression sur les différents protagonistes, N.
Sihanouk,
après avoir rencontré en France Hun Sen, le chef du gouvernement de Phnom Penh,....
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